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Le Guide de la Distribution de produits bio en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine

INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associés pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions. Bien plus qu’une simple présentation des principaux distributeurs implantés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette première édition recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique :

– La présentation du réseau, de l’entreprise et de ses spécificités ;
– La qualification de l’offre ;
– L’organisation logistique du réseau ;
– Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges … ;
– Les contacts.

Ce guide comprend aussi des informations sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi qu’une fiche thématique sur le vrac

En 2023 s’est tenu le 13ème Colloque de l’Agriculture Biologique de Conservation organisé par les Bios du Gers. Une journée d’ouverture, d’échanges et de témoignages pour phosphorer ensemble sur les systèmes innovants, résilients et autonomes qui construisent l’agriculture de demain.

En quelques années seulement, la question du carbone est devenue une question de société. En agriculture également, les questions liées au carbone, souvent accompagnées de réflexions autour du changement climatique, infusent et prennent de l’ampleur. L’agriculture est désignée comme à la fois un contributeur majeur aux émissions de gaz à effet de serre et comme un puits potentiel de carbone. De nombreux acteurs se sont mobilisés pour faire valoir ce potentiel stockage de carbone contre une rémunération supplémentaire pour l’agriculteur. Alors que le stockage du carbone dans les sols a été jusqu’ici plutôt considéré comme un « co-bénéfice » de pratiques agroécologiques, certains voudraient aujourd’hui en faire un objectif à part entière de la production agricole. Cette vision a-t-elle sa place dans le contexte actuel et pour des systèmes en agriculture biologique ?

Ce document est une synthèse des interventions de cette 13ème édition du colloque de l’ABC, avec :

– Stockage de carbone dans les sols agricoles : potentiel, pratiques favorables et incertitudes, une conférence de Lionel ALLETTO
– Couverts végétaux et ABC dans le Gers, un témoignage de Benoit SERIN
– Rémunération carbone et AB, une conférence de Johanna MANTEAU
– Réflexions et actions pour plus de stockage de carbone, un témoignage de Jean-François LAGRAULA
– Bilans carbone et stockage en climat sec, un témoignage de Philippe ROBERT
– Un exemple de rémunération du carbone : le cas de Nataïs, un témoignage d’Eric FIGUREAU
– Table ronde : Rémunération du Carbone et AB quelles perspectives ?

Ici sont regroupé l’ensemble des rapports de suivi du site expérimental de la Hourre. Ce suivi long terme encore en cours aujourd’hui vise a étudier un système de grandes cultures en AB dans le temps afin de déterminer la durabilité des pratiques mis en œuvre. Il s’agit d’un domaine de 55 ha dont la gestion est assurée par le lycée agricole de Beaulieu et le suivi par le CREABio. Ce suivi est autant un suivi des cultures ( prélèvement de biomasse, estimation des rendements) que du sol (analyses de sols quinquennales et en routine pour les reliquats azotés).

Un rapport est émis chaque année et régulièrement, approximativement tous les 5 ans, un stage ingénieur capitalise les résultats obtenus. Chaque stage est orienté sur une thématique différente.

 

La germination des graines est directement corrélée
avec la température et l’humidité du sol. L’idéal est de
semer en sortie d’été/début d’automne, afin de
profiter de la chaleur des sols accumulée durant l’été.
La plupart des groupes GIEE et Dephy sèment juste
après les vendanges. L’objectif est de positionner le
semis juste avant une pluie, pour que l’eau profite au
semis, et moins au stock de graines adventices
éventuellement présent dans le sol. A ce titre, une
erreur fréquente est de semer après une pluie, et de
voir les adventices prendre le dessus sur les espèces
semées.