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Ces essais avaient pour objectif de tester des itinéraires techniques différents de faux semis en agriculture biologique, pour étudier leurs influences sur le développement des adventices en végétation et sur les performances des cultures.

Le document fait la synthèse d’une série d’essais sur les itinéraires techniques pour la maitrise de l’enherbement sur blé tendre d’hiver. Les essais ont comparés la possibilité de semer en double écartement avec ou sans passage de herse étrille ou de bineuse. Les résultats suggèrent que les semis en écartement plus importants sont adaptés surtout pour des situations où la flore adventice est problématique. En effet, les travaux du sol ont un impact sur la culture et potentiellement sur le rendement.

Les différents rapports, dont le dernier a été émis en 2019 traitent de la gestion de la folle avoine. Les essais ont visés dans un premier tant a mieux comprendre la biologique de la folle avoine et les techniques de gestion, en vue de mieux lutter contre elle. La dernière série d’essai mis en place a travailler sur des combinaisons de pratiquer pour contenir la folle avoine.

L’objectif de cet essai était de repérer des critères permettant de mettre en place une méthode simple pour apprécier le pouvoir concurrentiel des blés. Cette méthode aboutie, elle a servi dans le cadre d’une démarche de sélection de variétés adaptées à l’agriculture biologique et de définir un cahier des charges pour une inscription des variétés spécifique à l’AB. Cet essai a permis également de vérifier le pouvoir concurrentiel de différentes variétés de blé présentant des phénotypes divers.

Le CREABio travaille depuis de nombreuses années sur l’effet des fertilisants organiques du commerce. Les différents essais conduits précédemment ont permis de préciser la dose totale à apporter (comprise entre 80 et 100 unités d’azote/ha selon les reliquats en sortie d’hiver) ; de tester la date d’apport et le fractionnement (meilleur compromis avec un apport unique au stade épi 1 cm) ; et de comparer l’efficacité de différents fertilisants.

Toutefois, malgré une variation interannuelle très importante (de 5% à 45% d’efficacité) l’efficacité des fertilisants restent faible avec une moyenne générale de l’ordre de 26% sur les 5 dernières années (article Alter Agri n°134, nov-déc 2015, pp13-17). Le CREABio avait décidé de tester des moyens permettant d’augmenter l’efficacité des fertilisants. La 1ère hypothèse testée, est que l’enfouissement du fertilisant permettrai d’augmenter son efficacité, c’est l’objet de l’essai mis en place durant cette campagne. Un premier essai avait été mené en 2004 puis reconduit pour une nouvelle série d’essais en 2015. Cet essai a été conduit pour sa dernière année en 2017.

Pendant de nombreuses années, différents fertilisants ont été évalués par le CREABio pour fertiliser le blé tendre d’hiver (derniers essais en 2017). Les résultats de ces essais ont montré un effet de cette fertilisation sur le rendement (non systématique) et sur la teneur en protéines du grain. En revanche, compte tenu du cout des matières fertilisantes, la rentabilité de l’apport n’est pas au rendez vous. En cause, une dépendance du climat pour la minéralisation du produit organique, un effet qui favorise les adventices présentes mais surtout un cout élevé de la fertilisation alors que les CAU montre une efficacité de la fertilisation modérée sur l’alimentation du blé.

La synthèse des essais présentée ici s’arrête en 2012 mais les conclusions sont encore valables mêmes sur les essais menés plus récemment.

Le but des essais était de tester le comportement en agrobiologie de variétés de triticale, pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.

L’essai a été mis en place sur 3 années, de 2018 à 2020, dans le Gers sur les parcelles d’un producteur à Lussan (32270) sur des sols argilo-calcaires. Les deux premières années, l’essai a été mis en place sur des parcelles de la vallée du Gers au sol profond. La troisième et dernière année, l’essai a été mis en place sur une parcelle de coteau relativement pentue.

Les résultats des essais n’ont pas démontré d’effets significatifs de la variété, de part des difficulté a réussir des levées homogènes mais aussi par une réponse du tournesol importante au variations de sol très locales. Cela suggère donc que le facteur variété est moins important que la maitrise de l’itinéraire technique du tournesol en particulier sur la  levée (risque d’étalement des levées selon climatologie et risque important de prédation des limaces et oiseaux sur plantules).

Le CREABio a travaillé sur la conduite du sorgho depuis 2010. Le principal problème rencontré concerne la levée du sorgho, qui régulièrement présente un taux de perte important. Cette perte a pour conséquence à la fois de limiter le rendement par manque de pieds, mais elle perturbe également la moisson car le sorgho talle, et les talles secondaires sont décalées beaucoup plus tardive à maturité ce qui gène la récolte. Cette perte s’explique à la fois par les conditions de semis (sol battu par les pluies ou trop sec) et par la présence de taupin. En 2013 un essai a même été mis en place sur les solutions facilitant les levées

Pendant de nombreuses années le CREABio a mis en place de nombreux essais variétés sur le soja avec et sans irrigation. Le but de ces essais, parfois menés uniquement sans irrigation étaient de déterminer d’une part les critères physiologiques de la performance sans irrigation et d’autres part de trouver des variétés de soja tolérantes à la conduite sans irrigation. Actuellement plusieurs critères explicatifs de la tolérance ont été identifié pour le sud ouest:

  • la hauteur d’insertion de la première gousse
  • La précocité variétale (avantage aux variétés tardives)

Néanmoins ces critères seuls ne permettent pas de prédire le comportement des variétés sans irrigation. L’évaluation spécifiquement sans irrigation est donc nécessaire pour trouver des variétés adapté a ce type de conduite.

Les essais conduits par le CREABio sur les protéagineux biologiques ont été définis dans le cadre du projet CASDAR « Développer les légumineuses à graines en agriculture biologique pour sécuriser les filières animales et diversifier les systèmes de culture » également appelé ProtéAB. Ce projet était composé de trois volets : un premier qui concernait l’estimation des besoins des filières animales ainsi que les potentialités de production ; le deuxième cherchait à mieux connaître les facteurs de réussite de la production de légumineuses à graines ainsi que l’étude de ration animale 100% bio, le dernier volet avait pour objectif d’évaluer les conséquences économiques et environnementales d’une augmentation des légumineuses dans les assolements. Les essais conduits par le CREABio se situaient dans le 2ème volet, avec la réalisation d’essais sur pois protéagineux (essai variétés, traitement, densité et association), féverole d’hiver (variétés) et soja (variétés). Sont présentés ici les résultats obtenus sur pois protéagineux dans le cadre des essais variétés, densité et traitement. L’essai association céréales-protéagineux comme ceux pour les autres espèces font l’objet d’un d’autre rapport.

La dernière année d’essai une modalité densité de semis a été rajoutée.

Ce rapport présente les résultats de deux années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de variétés d’orges brassicoles.
Les résultats des campagne 2020-2021 et 2021-2022 seront détaillés. Les rapports sont disponibles sur le site de la structure www.creabio.org.
Les essais menés par le CREABio consistent en des essais analytiques à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont implantées de façon homogènes des populations.

Le but des essais présentés était de tester le comportement en agrobiologie de variétés d’orges de printemps pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) et leurs niveaux de rendement