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Retour sur la rencontre technique proposée par Bio Ariège-Garonne suite aux demandes des arboriculteurs et maraîchers de se former pour lutter efficacement contre les campagnols qui causent des pertes de plus en plus préjudiciables. L’intervention d’Alain ROBERT a commencé par un temps sur l’apprentissage de la biologie des taupes et des campagnols, pour avoir la capacité de les piéger
efficacement. En bio, la maitrise de la lutte directe mécanique est indispensable afin de gérer leur prolifération et elle doit être associée à la mise en place de moyens de lutte indirects préventifs pour en maximiser l’efficacité.

23 septembre 2022 :
Un arboriculteur signale des dégâts sur un de ces jeune pommier.
« J’ai un jeune pommier qui est attaqué par un petit insecte et qui donne aux feuilles une belle couleur dorée !
Il n’y a qu’un arbre attaqué. Auriez-vous une idée de ce que c’est ? On m’a dit peut-être des larves de psylle. Préconisation de traitement ? »

Parmi les pistes de recherche d’autonomie alimentaire et donc de résilience, le séchage du foin en grange est une voie pour les fermes du piémont pyrénéen travaillant avec des prairies naturelles. Cette technique permet de réaliser des stocks de fourrage dans des fenêtres météo plus courtes, de faucher un peu plus précocement et d’avoir un foin plus nutritif, permettant de réduire les achats d’aliments concentrés. Ce changement de pratiques n’est pas sans impact sur le cortège floristique des prairies naturelles.

Les défis posés par le parasitisme sont complexes en estive. En effet, des troupeaux aux historiques sanitaires différents s’y retrouvent mélangés et sont confrontés à un milieu exigeant où les soins sont difficiles. De plus, plusieurs études ont démontré un impact négatif des traitements antiparasitaires sur les écosystèmes d’altitude. Ce contexte amène à réfléchir sur la stratégie sanitaire à adopter en collectif : quand choisir d’effectuer un traitement ? Sur quels animaux, à quel moment, avec quelles molécules et quels arrières-effets à la descente d’estive ? Pour les pâtres, comment établir une méthode de suivi en accord avec l’ensemble des éleveurs ?