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Les Bios du Gers ont organisé en décembre 2022 une rencontre viticulture afin d’échanger sur la saison de vendanges 2022 et de proposer un temps d’échange sur la pratique de la taille douce en viticulture.

Ce compte-rendu, après une description du vignoble, rapporte le contenu des échanges :

  • zoom sur les couverts végétaux,
  • la taille douce de la vigne : ses principes, les principales règles à respecter et comment la mettre en place,
  • la gestion des manquants : une marcotte plus rapide
  • CAP COUVERTS : un outil pour définir ses mélanges de couverts végétaux

La sélection massale consiste à sélectionner, dans une population hétérogène issue de semences paysannes*, des plantes ou des épis dont les caractéristiques présentent un avantage particulier en lien avec les objectifs de l’agriculteur. Elle peut être positive (sélection des individus d’intérêt) ou négative (suppression des individus indésirables).  Par définition, la sélection massale complète les effets induits par la sélection naturelle qui permettent une adaptation de la population au terroir et aux pratiques sans pour autant favoriser les plantes sur des objectifs agronomiques. L’intérêt de pratiquer la sélection massale est donc de reprendre la maitrise sur le processus de sélection en accompagnant l’évolution d’une population dans un sens voulu tout en maintenant un haut niveau de diversité génétique, garant de sa capacité d’adaptation à un environnement changeant. Réalisée de manière méthodique, elle est efficace et facilement applicable à la ferme.

  • Qu’est-ce que la sélection massale ?
  • Comment le blé répond à ce type de sélection ?
  • Comment la mettre en place ?

L’objectif de ces essais était de tester l’efficacité au champ de produits pour lutter contre la rouille de la féverole. Ne disposant pas de méthode de notation permettant d’évaluer l’intensité des attaques de rouille comme il en existe pour les céréales à pailles, l’efficacité a été appréciée par l’étude des composantes du rendement, et du rendement des différentes modalités.

L’utilisation du sarrasin était en plein essor dans la région Occitanie et aucune référence n’existait sur la conduite de la culture dans la région. La conduite du sarrasin est complexe car c’est une culture à cycle court et de type non déterminé. Ainsi un semis trop précoce peut engendrer des problèmes de reverdissement en été, et un semis trop tardif peut limiter la levée de la culture. L’objectif de l’essai était donc de pouvoir fournir des conseils pour l’itinéraire technique du sarrasin en termes de dates et densités de semis ainsi qu’étudier l’interaction entre ces deux éléments de l’itinéraire technique du sarrasin.

La culture du pois chiche, qui se développe bien sur les sols caillouteux et secs, présente de nombreux intérêts agronomiques. C’est une culture peu exigeante et elle permet de dégager pour l’agriculteur, notamment en agriculture biologique, des marges conséquentes [1] avec des coûts de revente importants [2]. Il n’existait avant ces essais aucune référence régionale sur les itinéraires technique du pois chiche d’où une nécessité de produire des expérimentations pour aider les agriculteurs à optimiser leur production en AB.

[1] Chambre d’agriculture du Gers. Les références technico-économiques sur le Gers. 2016

[2] Sud&Bio. Filière Grandes Cultures LR. 2012.

Ces essais avaient pour objectif de tester des itinéraires techniques différents de faux semis en agriculture biologique, pour étudier leurs influences sur le développement des adventices en végétation et sur les performances des cultures.

Le document fait la synthèse d’une série d’essais sur les itinéraires techniques pour la maitrise de l’enherbement sur blé tendre d’hiver. Les essais ont comparés la possibilité de semer en double écartement avec ou sans passage de herse étrille ou de bineuse. Les résultats suggèrent que les semis en écartement plus importants sont adaptés surtout pour des situations où la flore adventice est problématique. En effet, les travaux du sol ont un impact sur la culture et potentiellement sur le rendement.

Les différents rapports, dont le dernier a été émis en 2019 traitent de la gestion de la folle avoine. Les essais ont visés dans un premier tant a mieux comprendre la biologique de la folle avoine et les techniques de gestion, en vue de mieux lutter contre elle. La dernière série d’essai mis en place a travailler sur des combinaisons de pratiquer pour contenir la folle avoine.

L’objectif de cet essai était de repérer des critères permettant de mettre en place une méthode simple pour apprécier le pouvoir concurrentiel des blés. Cette méthode aboutie, elle a servi dans le cadre d’une démarche de sélection de variétés adaptées à l’agriculture biologique et de définir un cahier des charges pour une inscription des variétés spécifique à l’AB. Cet essai a permis également de vérifier le pouvoir concurrentiel de différentes variétés de blé présentant des phénotypes divers.

Le CREABio travaille depuis de nombreuses années sur l’effet des fertilisants organiques du commerce. Les différents essais conduits précédemment ont permis de préciser la dose totale à apporter (comprise entre 80 et 100 unités d’azote/ha selon les reliquats en sortie d’hiver) ; de tester la date d’apport et le fractionnement (meilleur compromis avec un apport unique au stade épi 1 cm) ; et de comparer l’efficacité de différents fertilisants.

Toutefois, malgré une variation interannuelle très importante (de 5% à 45% d’efficacité) l’efficacité des fertilisants restent faible avec une moyenne générale de l’ordre de 26% sur les 5 dernières années (article Alter Agri n°134, nov-déc 2015, pp13-17). Le CREABio avait décidé de tester des moyens permettant d’augmenter l’efficacité des fertilisants. La 1ère hypothèse testée, est que l’enfouissement du fertilisant permettrai d’augmenter son efficacité, c’est l’objet de l’essai mis en place durant cette campagne. Un premier essai avait été mené en 2004 puis reconduit pour une nouvelle série d’essais en 2015. Cet essai a été conduit pour sa dernière année en 2017.