This is my archive

Pendant de nombreuses années, différents fertilisants ont été évalués par le CREABio pour fertiliser le blé tendre d’hiver (derniers essais en 2017). Les résultats de ces essais ont montré un effet de cette fertilisation sur le rendement (non systématique) et sur la teneur en protéines du grain. En revanche, compte tenu du cout des matières fertilisantes, la rentabilité de l’apport n’est pas au rendez vous. En cause, une dépendance du climat pour la minéralisation du produit organique, un effet qui favorise les adventices présentes mais surtout un cout élevé de la fertilisation alors que les CAU montre une efficacité de la fertilisation modérée sur l’alimentation du blé.

La synthèse des essais présentée ici s’arrête en 2012 mais les conclusions sont encore valables mêmes sur les essais menés plus récemment.

Le but des essais était de tester le comportement en agrobiologie de variétés de triticale, pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.

L’essai a été mis en place sur 3 années, de 2018 à 2020, dans le Gers sur les parcelles d’un producteur à Lussan (32270) sur des sols argilo-calcaires. Les deux premières années, l’essai a été mis en place sur des parcelles de la vallée du Gers au sol profond. La troisième et dernière année, l’essai a été mis en place sur une parcelle de coteau relativement pentue.

Les résultats des essais n’ont pas démontré d’effets significatifs de la variété, de part des difficulté a réussir des levées homogènes mais aussi par une réponse du tournesol importante au variations de sol très locales. Cela suggère donc que le facteur variété est moins important que la maitrise de l’itinéraire technique du tournesol en particulier sur la  levée (risque d’étalement des levées selon climatologie et risque important de prédation des limaces et oiseaux sur plantules).

Le CREABio a travaillé sur la conduite du sorgho depuis 2010. Le principal problème rencontré concerne la levée du sorgho, qui régulièrement présente un taux de perte important. Cette perte a pour conséquence à la fois de limiter le rendement par manque de pieds, mais elle perturbe également la moisson car le sorgho talle, et les talles secondaires sont décalées beaucoup plus tardive à maturité ce qui gène la récolte. Cette perte s’explique à la fois par les conditions de semis (sol battu par les pluies ou trop sec) et par la présence de taupin. En 2013 un essai a même été mis en place sur les solutions facilitant les levées

Pendant de nombreuses années le CREABio a mis en place de nombreux essais variétés sur le soja avec et sans irrigation. Le but de ces essais, parfois menés uniquement sans irrigation étaient de déterminer d’une part les critères physiologiques de la performance sans irrigation et d’autres part de trouver des variétés de soja tolérantes à la conduite sans irrigation. Actuellement plusieurs critères explicatifs de la tolérance ont été identifié pour le sud ouest:

  • la hauteur d’insertion de la première gousse
  • La précocité variétale (avantage aux variétés tardives)

Néanmoins ces critères seuls ne permettent pas de prédire le comportement des variétés sans irrigation. L’évaluation spécifiquement sans irrigation est donc nécessaire pour trouver des variétés adapté a ce type de conduite.

Les essais conduits par le CREABio sur les protéagineux biologiques ont été définis dans le cadre du projet CASDAR « Développer les légumineuses à graines en agriculture biologique pour sécuriser les filières animales et diversifier les systèmes de culture » également appelé ProtéAB. Ce projet était composé de trois volets : un premier qui concernait l’estimation des besoins des filières animales ainsi que les potentialités de production ; le deuxième cherchait à mieux connaître les facteurs de réussite de la production de légumineuses à graines ainsi que l’étude de ration animale 100% bio, le dernier volet avait pour objectif d’évaluer les conséquences économiques et environnementales d’une augmentation des légumineuses dans les assolements. Les essais conduits par le CREABio se situaient dans le 2ème volet, avec la réalisation d’essais sur pois protéagineux (essai variétés, traitement, densité et association), féverole d’hiver (variétés) et soja (variétés). Sont présentés ici les résultats obtenus sur pois protéagineux dans le cadre des essais variétés, densité et traitement. L’essai association céréales-protéagineux comme ceux pour les autres espèces font l’objet d’un d’autre rapport.

La dernière année d’essai une modalité densité de semis a été rajoutée.

Ce rapport présente les résultats de deux années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de variétés d’orges brassicoles.
Les résultats des campagne 2020-2021 et 2021-2022 seront détaillés. Les rapports sont disponibles sur le site de la structure www.creabio.org.
Les essais menés par le CREABio consistent en des essais analytiques à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont implantées de façon homogènes des populations.

Le but des essais présentés était de tester le comportement en agrobiologie de variétés d’orges de printemps pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) et leurs niveaux de rendement

Le but des essais étaient de tester le comportement en agrobiologie de variétés d’orges d’hiver (orge et escourgeon) pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.

L’objectif de ces essais était de mieux définir la variété de féverole à implanter en fonction de la date de semis. Pour ce faire 3 dates de semis seront testées avec différentes variétés :
􀂪 Date 1 : (semis automne classique) prévue dès la fin novembre avec 3 variétés d’hiver : CASTEL, IRENA et Population 32 (type alternatif)
􀂪 Date 2 : (semis hiver tardif, au moins 1 mois après date 1), semis avec 4 variétés, les 3 d’hivers comme ci-dessus + 1 type de printemps (DISCO1)
􀂪 Date 3 : (semis printemps, au moins 1 mois après date 2), avec les mêmes variétés que pour la date 2

Les essais conduits par le CREABio sur les protéagineux biologiques ont été défini dans le cadre du projet CASDAR « Développer les légumineuses à graines en agriculture biologique pour sécuriser les filières animales et diversifier les systèmes de culture » également appelé ProtéAB. Ce projet était composé de trois volets : un premier qui concerne l’estimation des besoins des filières animales ainsi que les potentialités de production ; le deuxième cherche à mieux connaître les facteurs de réussite de la production de légumineuses à graines ainsi que l’étude de ration animale 100% bio, le dernier volet a pour objectif d’évaluer les conséquences économiques et environnementales d’une augmentation des légumineuses dans les assolements. Les essais conduits par le CREABio se situaient dans le 2ème volet, avec la réalisation d’essais sur pois protéagineux (essai variétés, traitement, densité et association), féverole d’hiver (variétés) et soja (variétés). Sont présentés ici les résultats obtenus sur féverole d’hiver dans le cadre d’un essai de choix variétal. L’essai association céréales-protéagineux comme ceux pour les autres espèces font l’objet d’autres rapport.

Le but des essais était de tester le comportement en agrobiologie de 4 variétés de féverole pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à floraison, résistance à la verse), leurs rusticités (résistances aux maladies), leurs niveaux de rendement et leurs teneurs en protéines.

Ces rapports reprennent les résultats de 4 années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de populations anciennes de blé tendre.
Les essais menés par le CREABio ont été composés de deux parties :
 Un essai analytique à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au
domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont des populations actuellement cultivées en Occitanie
 Un suivi de parcelles d’un réseau de producteurs situé dans le Gers les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne qui est animé par les Bios du Gers et le GAB65

Le CREAB MP a répondu depuis 2012 à une sollicitation du GAB 65 qui souhaitait développer une filière locale de pâtes alimentaires. Pour ce faire le GAB 65 a demandé au CREABio de réaliser des tests de variétés de blé Poulard ayant servi à la fabrication de pâtes jusqu’au début du XX siècle. Cet essai est à mettre en lien avec les grandes difficultés que rencontre la filière pour produire du blé dur biologique répondant aux critères de qualité (mitadinage). Le blé Poulard est un blé proche du blé dur, c’est la même espèce mais pas la même sous espèces, le blé Poulard est un Triticum turgidum ssp turgidum et le blé dur est un Triticum turgidum ssp durum. Ces deux blés sont tétraploïdes (4 copies des chromosomes) alors que le blé tendre est héxaploïde (6 copies de chromosomes) suite à un croisement entre un Triticum turgidum et une graminée sauvage (Aegilops). La demande était de trouver des itinéraires techniques adaptés à la conduite de ces blés pour un débouché en pâtes alimentaires. Les deux premières années d’essai ont pu montrer que le Poulard d’Auvergne était un bon candidat pour la transformation en pâtes alimentaires, mais que son point faible était sa tenue de tige, il est en effet régulièrement sujet à la verse. L’essai de cette année avait pour but principal d’étudier différents mélange de blés Poulards afin d’avoir des blés satisfaisants aussi bien pour les aspects transformation qu’agronomique.