Ressources et synthèse bibliographique et de retours d’expérience sur l’agroforesterie en maraîchage
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Compte-rendu de la rencontre technique maraîchage bio du GAB du Tarn, le 06/11/2023 avec l’intervention d’Améril Delcasse, maraîcher et formateur en maraîchage au BPREA à Brens (81600)
GIEE Pays de l’Or
– diagnostics de durabilité et échanges techniques –
GIEE en maraîchage sur le Pays de l’Or pour l’approvisionnement bio local de la restauration collective
Origine du projet : émergence en 2018-2019
→ obligation de réaliser des diagnostics de durabilité
→ financements DRAAF pour animation du collectif
Objectif de répondre au marché public
2023 - Guide de la Distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie-édition 2023 (Civam Bio Hérault)
Le Guide de la Distribution de produits bio en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine
INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associés pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions. Bien plus qu’une simple présentation des principaux distributeurs implantés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette première édition recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique :
– La présentation du réseau, de l’entreprise et de ses spécificités ;
– La qualification de l’offre ;
– L’organisation logistique du réseau ;
– Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges … ;
– Les contacts.
Ce guide comprend aussi des informations sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi qu’une fiche thématique sur le vrac
Fiche réalisée par Sud & Bio, ex interpro Languedoc-Roussillon
Fiche réalisée par Sud & Bio, ex interpro Languedoc-Roussillon
Fiche réalisée par Sud & Bio, ex interpro Languedoc-Roussillon
2024 - Magazine Pratiques techniques innovantes en productions végétales (APABA - Les Bios de L'Aveyron)
Ce magazine présente 3 articles issus des accompagnements collectifs et expérimentations menées par l’APABA en Aveyron : la rentabilité de la tomate, les nouveaux débouchés de commercialisation pour les maraîchers, la lutte contre la Drosophylle suzucki en arboriculture.
2024 - Magazine Pratiques techniques innovantes en élevage (APABA - Les Bios de L'Aveyron)
Le magazine présente les résultats d’une campagne de bilans carbone menée par Solagro en partenariat avec l’ADEME sur des élevages bio de l’AVeyron.
2024 - Etude de l’évolution de prairies naturelles de fauche au cours du passage au séchage en grange (Bio Ariège Garonne)
Parmi les pistes de recherche d’autonomie alimentaire et donc de résilience, le séchage du foin en grange est une voie pour les fermes du piémont pyrénéen travaillant avec des prairies naturelles. Cette technique permet de réaliser des stocks de fourrage dans des fenêtres météo plus courtes, de faucher un peu plus précocement et d’avoir un foin plus nutritif, permettant de réduire les achats d’aliments concentrés. Ce changement de pratiques n’est pas sans impact sur le cortège floristique des prairies naturelles.
Fiche Technique « Comment améliorer ses ressources et la qualité en eau de son élevage »
2024 - Agriculture bio et carbone : le compte est bon ? – Synthèse du colloque de l’ABC 2023 (GAB 65)
En 2023 s’est tenu le 13ème Colloque de l’Agriculture Biologique de Conservation organisé par les Bios du Gers. Une journée d’ouverture, d’échanges et de témoignages pour phosphorer ensemble sur les systèmes innovants, résilients et autonomes qui construisent l’agriculture de demain.
En quelques années seulement, la question du carbone est devenue une question de société. En agriculture également, les questions liées au carbone, souvent accompagnées de réflexions autour du changement climatique, infusent et prennent de l’ampleur. L’agriculture est désignée comme à la fois un contributeur majeur aux émissions de gaz à effet de serre et comme un puits potentiel de carbone. De nombreux acteurs se sont mobilisés pour faire valoir ce potentiel stockage de carbone contre une rémunération supplémentaire pour l’agriculteur. Alors que le stockage du carbone dans les sols a été jusqu’ici plutôt considéré comme un « co-bénéfice » de pratiques agroécologiques, certains voudraient aujourd’hui en faire un objectif à part entière de la production agricole. Cette vision a-t-elle sa place dans le contexte actuel et pour des systèmes en agriculture biologique ?
Ce document est une synthèse des interventions de cette 13ème édition du colloque de l’ABC, avec :
Ce document fait la synthèse des présentations du colloque de l’ABC (Agriculture Biologique de Conservation) organisé par les Bios du Gers en 2021 et qui avait pour thématique : « Mieux gérer nos ressources sol et eau : une priorité et un enjeu vital pour l’agriculture! »
Au programme :
- Un contexte hydro climatique très préoccupant – de Françoise GOULARD – Agence de l’eau Adour Garonne
- Le sol comme pivot de l’eau et du climat – de Marc-André Selosse – Museum national d’histoire naturelle
- Améliorer la disponibilité en eau pour les plantes face aux aléas climatiques – de Jacques THOMAS – fondateur du groupe Eïwa et président de l’association française pour l’étude des sols (AFES)
- Des couverts pour drainer et structurer mes sols – de Nicolas CESTRIERES – agriculteur bio dans la plaine de Péchaudier dans le Tarn (81)
- Comment et pourquoi mesurer la santé de ses sols ? – de Alain BRAUMAN – directeur de recherche à l’IRD (Institut de Recherche en Développement) en écologie des sols au sein de l’unité mixte de recherche Eco&Sols à Montpellier
- Témoignage de l’utilisation de BIOFUNCTOOL pour diagnostiquer la santé de ses sols – de Antoine Parisot – animateur à l’Association Landaise pour la Promotion de l’Agriculture Durable (ALPAD 40)
- Gérer la ressource en eau de manière intégrée,
la clé de l’agriculture de demain – de Olivier Hebrard – chargé de Mission Expertise Eau chez Terre & Humanisme - Témoignage : Chroniques d’une reconversion agroforestière – de Nicolas PETIT – La Ferme en Coton, polyculture élevage à Auch (32)
Vidéo de la table ronde intitulée « Quel avenir pour la polyculture élevage dans le Gers« , qui a eu lieu lors du colloque de l’ABC sur « L’avenir de l’agriculture est-il dans la polyculture-élevage? » organisé par les Bios du Gers en 2022.
Intervenants :
- Loïc LABIDALLE, animateur élevage aux Bios du Gers
- Clémentine MEUNIER, doctorante sur la réintroduction de l’élevage à l’INRAe
- Andreas ROTH, éleveur et administrateur des Bios du Gers
- Pierre PUJOS, polyculteur-éleveur
Questions posées:
- Est-il rentable d’introduire un atelier animal sur la ferme ? Quid des ateliers de monogastriques (porcs, volailles, pondeuses) ?
- Est-ce que l’élevage aujourd’hui est viable sans les aides ?
- Y’a-t-il un marché pour une viande de qualité ? Comment le marché évolue ? Presque un magasin bio par jour a fermé en 2022. Question de concurrence ?
- Quelles sont les débouchées en restauration collective ?
- Comment évolue le temps de travail en introduisant de l’élevage ?
- Qu’est ce qui coute cher dans l’installation en élevage ?
- Quelle est la priorité pour développer ou re-développer la polyculture élevage sur le territoire ?
Cette vidéo reprend un des témoignages du colloque de l’ABC intitulé « L’avenir de l’agriculture est-il dans la polyculture-élevage? » organisé par les Bios du Gers en 2022.
Pierre Pujos est polyculteur éleveur dans le Gers (32). Il a introduit en 2019 un troupeau ovin dans une ferme céréalière bio de 210 ha de SAU majoritairement en coteaux argilo-calcaires secs.
Résumé : Pierre s’est installé en 1998 sur 210 ha en grandes cultures. Pour ne pas avoir de sol « mort », il a tout de suite mis en place une couverture du sol, un moindre travail du sol, un peu de semis direct. Aucun engrais n’a été apporté sur la ferme depuis 2004. Mais au bout de 20 ans environ, malgré toutes les bonnes pratiques mises en place, les rendements plafonnent, voire baissent. C’est le déclenchement d’une réflexion sur l’introduction de l’élevage. Il fait aussi le calcul que l’atelier culture n’est pas toujours rémunérateur, avec des cultures d’été qui sont déficitaire 4 années sur 5 et des cultures d’hiver 1 année sur 2. Il installe un berger sans terre en plein air et pâture intégral, avec l’objectif qu’il s’occupe de l’atelier élevage entièrement tandis que Pierre reste sur l’atelier cultures. Aujourd’hui, les parcelles en herbe ne produisent toujours pas beaucoup mais elles ne coutent rien (et rapportent des aides plus intéressantes, l’ICHN). Pour Pierre, le troupeau est un outil agronomique. Céréalier avant tout, il cherche à mettre de l’élevage « au service » des céréales. Il fait principalement des cultures pour l’homme et utilise les surfaces restantes pour ses animaux. Environ 30% de la surface est destinée aux animaux, sur les parcelles historiquement moins productives. Ce système s’appuie aussi sur des surfaces extérieures à la ferme. Il pâture notamment 44ha de pruniers voisins sur un système d’entraide. De plus, le troupeau transhume dans les Pyrénées l’été. La particularité de Pierre est qu’il effectue sa transhumance à pied ! 3 semaines de voyage, découpé en petites étapes de 12km, avec des cycles de 3 jours de marche et 1 jour d’arrêt. En montagne, les animaux sont confiés à des bergers. Un petit lot reste dans le Gers : réforme et moutons en croissance (engraissement des moutons, pas des agneaux). Les brebis sont très adaptées aux milieux secs si la surface est suffisante (et avec race rustique : tarasconnaise). Le troupeau créé des échanges avec les voisins qui lui proposent régulièrement des surfaces pâturables.