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La période de conversion correspond à la phase de transition entre l’agriculture conventionnelle et la possibilité de commercialiser ses produits sous l’appellation “agriculture biologique”.
Dès le départ, l’agriculteur applique les règles du cahier des charges de l’AB mais ne peut pas valoriser ses productions au prix du marché bio.
La conversion est une période délicate, à la fois techniquement (apprentissage de nouvelles pratiques) et économiquement. C’est pourquoi des aides sont attribuées durant cette période.
En effet, ce n’est pas une période transitoire où les producteurs sont autorisés à avoir des pratiques mixtes, à la fois
conventionnelles et biologiques ! Elle ne prend pas en compte d’éventuelles phases précédentes durant lesquelles l’agriculteur aurait adopté des techniques alternatives proches de l’agrobiologie. Il s’agit d’un changement total des pratiques pour respecter le cahier des charges européen de l’AB.

Produire en agriculture biologique, c’est :

  • Une démarche volontaire des agriculteurs
  • S’astreindre à une obligation de moyens par le respect du cahier des charges

Les producteurs engagés en agriculture biologique sont tenus de respecter la réglementation européenne
BIO, modifiée depuis le 30 mai 2018, et constituée de 2 types de textes :

  • Règlement (UE) 2018/848 qui fixe les règles générales pour la production biologique, l’étiquetage, les contrôles et les échanges avec les pays tiers pour l’ensemble des pays européens,
  • Des règlements secondaires fondés sur le règlement européen précédent.

Définition

C’est un système global de gestion agricole et de production alimentaire qui allie les
meilleures pratiques environnementales, la préservation des ressources naturelles,
l’application de normes élevées en matière de bien‐être animal et une méthode de
production respectant la préférence des consommateurs à l’égard des produits obtenus.
Règlement (UE) 2018/848.

L’agriculture biologique est un mode de production
agricole qui n’utilise pas de produits chimiques de synthèse ”

Principes

Les plantes doivent être essentiellement nourries par l’écosystème du sol.
La production végétale biologique implique le recours à des pratiques culturales
variées et une utilisation limitée d’engrais et d’amendements.
La production animale est liée au sol, les effluents d’élevage étant utilisés
comme engrais pour la production végétale.

Les grands enseignements et préconisations pour l’avenir

Les initiatives analysées font ressortir des facteurs favorables et limitants à l’émergence et au développement des actions de résilience alimentaire, comme la coordination d’acteurs diversifiés, la mobilisation prépondérante de ressources relationnelles et numériques existantes, la complexité administrative entre les différents champs de compétences des collectivités ou encore les rapports concurrentiels dans les logiques d’approvisionnement.

Nous avons ainsi pu identifier des axes importants de progression pour renforcer la résilience alimentaire des territoires, enjeu ô combien stratégique dans les temps actuels :

  • Renforcer la souplesse et la flexibilité des systèmes alimentaires en consolidant ou en favorisant un vivier d’initiatives associatives et citoyennes sur les territoires ;
  • Conforter les arènes de discussions et d’expérimentation sur l’alimentation ;
  • Maintenir l’alliance entre collectivités territoriales et initiatives citoyennes.

« Nous espérons que ces enseignements permettront d’inspirer et de faciliter le travail d’autres acteurs pour renforcer la résilience alimentaire dans les territoires, explique Marie-Stéphane Maradeix, Déléguée générale de la Fondation Daniel et Nina Carasso. « Nous souhaitons aussi qu’ils participent à la transformation agroécologique et alimentaire, plus que jamais nécessaire pour se préparer aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. »

Ce webinaire fait suite au Carnet Résilience qui met en lumière les enseignements de cinq projets de capitalisation soutenus par La Fondation Daniel et Nina Carasso dans le cadre d’un appel à projets sur la résilience des systèmes alimentaires pendant la crise du Covid-19. Le projet SATRO (2021-2022) – Vulnérabilités agricoles et résiliences post Covid 19 des Systèmes Alimentaires Territoriaux en Occitanie porté par Bio Occitanie et la FR Civam Occitanie fait partie des 5 projets soutenus.

  • SAT RO Covid Système alimentaire territorial de la région Occitanie : vulnérabilités et adaptations des agriculteurs pendant la crise sanitaire du Covid-19
  • SOLACI Solidarités alimentaires citoyennes dans l’Hérault
  • RESICO Dynamiques et impacts des initiatives citoyennes sur la résilience des systèmes alimentaires pendant la crise du Covid-19 en France
  • Let’s Food Milieu étudiant et alimentation : quels enjeux, quelles solutions, quelle résilience ? Recensement d’initiatives et préconisations
  • RESOLIS Les collectivités territoriales et la résilience alimentaire : actions publiques et publics en actions

L’actualité climatique et l’érosion des sols démontrent l’urgence à capitaliser sur les cultures préservant et améliorant les SOLS et la ressource en EAU de nos territoires. Les cultures de demain sont donc pour nous des cultures qui agradent le sol et sa fertilité, qui répondent et préservent la bonne gestion de l’eau (moins consommatrices d’eau, résistance au stress hydrique).
Elles permettent également la plus grande autonomie possible des agriculteurs qui les cultivent en limitant les intrants. En lien avec les problématiques actuelles de souveraineté alimentaire locale, elles sont valorisées en majorité en circuit court, et seront sur les tables de la restauration collective et commerciale demain si chacun les promeut.

Cette fiche prospective traite des « cultures de demain », des cultures préservant et améliorant les sols et la ressource en eau.

  • Les variétés de population : résilientes et adaptées au pédoclimat (focus sur variétés anciennes de blés, maïs, tournesol)
  • Les 3 épeautres : rustiques et riches nutritivement
  • Le chanvre : des atouts écologiques, agronomiques et économiques
  • Le millet : une céréale d’été pleine d’avenir
  • Le sorgho : l’alternative au maïs
  • Des amandiers, des oliviers … ?

L’agriculture est, sans aucun doute, parmi les activités humaines, une de celles qui reste le plus directement influencée par le climat, et sera donc particulièrement impacté par les effets du changement climatique.
En première partie, ce document se penche sur le changement climatique dans les Hautes-Pyrénées (ce qui est déjà observable et ce qui nous attend en 2050), et ses impacts sur les différentes cultures présentes sur le département.
Dans un second temps, des leviers d’atténuation et d’adaptation sont présentés, suivi d’un focus sur l’Agriculture Biologique.