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Le Guide de la Distribution de produits bio en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine

INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associés pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions. Bien plus qu’une simple présentation des principaux distributeurs implantés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette première édition recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique :

– La présentation du réseau, de l’entreprise et de ses spécificités ;
– La qualification de l’offre ;
– L’organisation logistique du réseau ;
– Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges … ;
– Les contacts.

Ce guide comprend aussi des informations sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi qu’une fiche thématique sur le vrac

Réalisé par les Points Info Bio des Chambres d’Agriculture et de Bio Occitanie, le guide propose 6 fiches utiles aux agriculteurs, aux porteurs de projet, aux conseillers et acteurs du développement agricole. Elles sont également disponibles auprès des Animateurs PIB de vos territoires (retrouvez ici vos contacts de vos Points Infos Bio)

  • Fiche PIB 1- Définition et principes de l’AB
  • Fiche PIB 2 – Règlementation de l’AB
  • Fiche PIB 3 – Principes de Certification et de Contrôle annuel de l’AB
  • Fiche PIB 4 – Éléments essentiels de la Conversion en AB
  • Fiche PIB 5 – Démarches administratives pour la Conversion à l’AB
  • Fiche PIB 6 – Semences et plant

 

La période de conversion correspond à la phase de transition entre l’agriculture conventionnelle et la possibilité de commercialiser ses produits sous l’appellation “agriculture biologique”.
Dès le départ, l’agriculteur applique les règles du cahier des charges de l’AB mais ne peut pas valoriser ses productions au prix du marché bio.
La conversion est une période délicate, à la fois techniquement (apprentissage de nouvelles pratiques) et économiquement. C’est pourquoi des aides sont attribuées durant cette période.
En effet, ce n’est pas une période transitoire où les producteurs sont autorisés à avoir des pratiques mixtes, à la fois
conventionnelles et biologiques ! Elle ne prend pas en compte d’éventuelles phases précédentes durant lesquelles l’agriculteur aurait adopté des techniques alternatives proches de l’agrobiologie. Il s’agit d’un changement total des pratiques pour respecter le cahier des charges européen de l’AB.

Produire en agriculture biologique, c’est :

  • Une démarche volontaire des agriculteurs
  • S’astreindre à une obligation de moyens par le respect du cahier des charges

Les producteurs engagés en agriculture biologique sont tenus de respecter la réglementation européenne
BIO, modifiée depuis le 30 mai 2018, et constituée de 2 types de textes :

  • Règlement (UE) 2018/848 qui fixe les règles générales pour la production biologique, l’étiquetage, les contrôles et les échanges avec les pays tiers pour l’ensemble des pays européens,
  • Des règlements secondaires fondés sur le règlement européen précédent.

Définition

C’est un système global de gestion agricole et de production alimentaire qui allie les
meilleures pratiques environnementales, la préservation des ressources naturelles,
l’application de normes élevées en matière de bien‐être animal et une méthode de
production respectant la préférence des consommateurs à l’égard des produits obtenus.
Règlement (UE) 2018/848.

L’agriculture biologique est un mode de production
agricole qui n’utilise pas de produits chimiques de synthèse ”

Principes

Les plantes doivent être essentiellement nourries par l’écosystème du sol.
La production végétale biologique implique le recours à des pratiques culturales
variées et une utilisation limitée d’engrais et d’amendements.
La production animale est liée au sol, les effluents d’élevage étant utilisés
comme engrais pour la production végétale.