This is my archive

Guide de bonnes pratiques pour initier ou s’intégrer dans des filières locales

Les circuits courts alimentaires ne sont pas nouveaux en France mais sont en plein renouvellement depuis la fin des années 1990. Définis officiellement en 2009 comme des modes de vente mobilisant, au plus, un intermédiaire entre producteur et consommateur – quelle que soit la distance géographique -, ils restent surtout pensés pour les fruits et légumes. Leur renouveau, pourtant, concerne aussi les produits
transformés et le secteur des grandes cultures s’inscrit aujourd’hui dans ce mouvement. Longtemps structuré autour des filières longues, des procédés industriels et de l’agriculture intensive, ce secteur s’enrichit en effet de nouvelles filières de proximité, ancrées dans les territoires, valorisant la biodiversité et l’agroécologie: d’un côté, ces filières rapprochent producteurs, transformateurs et consommateurs d’un même territoire, d’une même région ; de l’autre, les produits qui en sont issus sont également souvent commercialisés en circuits courts dans d’autres territoires mais leur origine et leurs fabricants sont dans ce cas bien identifiés par les consommateurs.

Dans un contexte de demande croissante des consommateurs pour des produits transformés “naturels” et locaux d’une part
et face au soutien des pouvoirs publics pour des investissements de transformation à la ferme et pour les Projets Alimentaires
Territoriaux d’autre part, la transformation des céréales et leur valorisation en circuits courts représente une opportunité majeure
pour les agriculteurs et les artisans.

Ce document a pour but de montrer les principaux points à prendre en compte pour la mise en œuvre d’un atelier de mouture dans une ferme pratiquant l’agriculture biologique.

De plus en plus d’agriculteurs se demandent comment mieux valoriser leurs céréales et se posent la question de la transformation à la ferme. De plus en plus d’artisans souhaitent relocaliser leurs approvisionnements et travailler en direct avec des agriculteurs
producteurs de céréales. La demande en pâtes artisanales bio est aussi en croissance. Ce document a pour objectif de donner quelques éléments clefs pour la conception et la mise en place d’un atelier de transformation et de conditionnement de pâtes à petite échelle.

En 2019, l’Occitanie a consacré près de 8 500 ha à la production d’orge bio (brassicole et fourragère). Sur l’ensemble de la collecte, l’utilisation de l’orge pour la production de malt représente 700 tonnes d’orge. Ces dix dernières années, les foyers français ont augmenté de 11% leur consommation de bière. La filière est en pleine expansion

Synthèse du diagnostic territorial réalisé en 2021 sur les filières bovines et ovines de l’Est-pyrénéen par BioOccitanie, le Biocivam de l’Aude, Bio Ariège-Garonne et le GAB des Hautes-Pyrénées, en partenariat avec l’INRAe, le CIVAM 66, BLE et le CIVAM Bio Béarn. Etude financée par le Commissariat de Massif.

Suite consultable dans le Mag de la Bio n°20 – Déc 2021, pp 10 – 14.