Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

Bio Occitanie : la Bio, un engagement qui fait du bien !

Retrouvez les ressources et les compétences pour vous accompagner dans cette belle aventure !

Les Gabs et Civam Bio membres du Réseau Bio Occitanie sont heureux de vous accueillir dans leur centre de ressources. Pour naviguer dans cet espace, il vous suffit de rechercher un mot clé ou d’utiliser les filtres des différentes catégories d’indexation (filières, éditeurs…); les deux pouvant se combiner. Penser à les effacer pour une nouvelle recherche.

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Découpe et cuisson : des leviers pour introduire des cuisses de jeunes bovins bio en restauration collective

En 2022, l’organisation par le Biocivam 11 de 3 journées techniques a permis aux chefs cuisiniers d’acquérir les compétences nécessaires pour désosser et découper une cuisse entière de jeune bovin bio en 1h30 : la viande piécée est saisie à la plancha en direct au moment du service. Il s’agit de la méthode la plus courante de préparation des viandes.
Réalisé par les Points Info Bio des Chambres d'Agriculture et de Bio Occitanie, le guide propose 6 fiches utiles aux agriculteurs, aux porteurs de projet, aux conseillers et acteurs du développement agricole. Elles sont également disponibles auprès des Animateurs PIB de vos territoires (retrouvez ici vos contacts de vos Points Infos Bio)
  • Fiche PIB 1- Définition et principes de l'AB
  • Fiche PIB 2 - Règlementation de l'AB
  • Fiche PIB 3 - Principes de Certification et de Contrôle annuel de l'AB
  • Fiche PIB 4 - Éléments essentiels de la Conversion en AB
  • Fiche PIB 5 - Démarches administratives pour la Conversion à l'AB
  • Fiche PIB 6 - Semences et plant
 
La période de conversion correspond à la phase de transition entre l’agriculture conventionnelle et la possibilité de commercialiser ses produits sous l’appellation “agriculture biologique”. Dès le départ, l'agriculteur applique les règles du cahier des charges de l'AB mais ne peut pas valoriser ses productions au prix du marché bio. La conversion est une période délicate, à la fois techniquement (apprentissage de nouvelles pratiques) et économiquement. C’est pourquoi des aides sont attribuées durant cette période. En effet, ce n’est pas une période transitoire où les producteurs sont autorisés à avoir des pratiques mixtes, à la fois conventionnelles et biologiques ! Elle ne prend pas en compte d’éventuelles phases précédentes durant lesquelles l’agriculteur aurait adopté des techniques alternatives proches de l’agrobiologie. Il s’agit d’un changement total des pratiques pour respecter le cahier des charges européen de l’AB.
Pour être commercialisé comme issu de l’agriculture biologique, tout produit doit avoir été contrôlé et certifié par un organisme de contrôle (OC) indépendant agréé par l’Etat. Ce contrôle concerne tous les opérateurs qui produisent, préparent, stockent, importent, exportent ou commercialisent des produits AB.
Produire en agriculture biologique, c’est :
  • Une démarche volontaire des agriculteurs
  • S’astreindre à une obligation de moyens par le respect du cahier des charges
Les producteurs engagés en agriculture biologique sont tenus de respecter la réglementation européenne BIO, modifiée depuis le 30 mai 2018, et constituée de 2 types de textes :
  • Règlement (UE) 2018/848 qui fixe les règles générales pour la production biologique, l’étiquetage, les contrôles et les échanges avec les pays tiers pour l’ensemble des pays européens,
  • Des règlements secondaires fondés sur le règlement européen précédent.

Définition

C’est un système global de gestion agricole et de production alimentaire qui allie les meilleures pratiques environnementales, la préservation des ressources naturelles, l’application de normes élevées en matière de bien‐être animal et une méthode de production respectant la préférence des consommateurs à l’égard des produits obtenus. Règlement (UE) 2018/848. L’agriculture biologique est un mode de production agricole qui n’utilise pas de produits chimiques de synthèse ”

Principes

Les plantes doivent être essentiellement nourries par l’écosystème du sol. La production végétale biologique implique le recours à des pratiques culturales variées et une utilisation limitée d’engrais et d’amendements. La production animale est liée au sol, les effluents d’élevage étant utilisés comme engrais pour la production végétale.
Si vous êtes intéressé•e par le Label FNAB et souhaitez savoir si vous respectez déjà les critères pour l’obtenir, cet outil vous permettra de savoir où votre ferme se situe grâce à un questionnaire qui vous prendra entre 20 et 30 min à remplir. Pour vous aider à répondre aux questions du volet « biodiversité », vous pouvez vous munir de votre déclaration PAC. À la fin de ce questionnaire, vous serez invité•e à renseigner votre adresse email afin de recevoir le récapitulatif de vos résultats et ainsi pouvoir en garder une trace. Vous aurez également la possibilité de signaler si vous souhaitez être contacté•e par nos conseiller•ères. Cet outil, financé par l’OFB pour le volet biodiversité et par le fond CASDAR pour le volet social, a été développé pour vous aider à évaluer les pratiques de votre ferme.

Les grands enseignements et préconisations pour l’avenir

Les initiatives analysées font ressortir des facteurs favorables et limitants à l’émergence et au développement des actions de résilience alimentaire, comme la coordination d’acteurs diversifiés, la mobilisation prépondérante de ressources relationnelles et numériques existantes, la complexité administrative entre les différents champs de compétences des collectivités ou encore les rapports concurrentiels dans les logiques d’approvisionnement. Nous avons ainsi pu identifier des axes importants de progression pour renforcer la résilience alimentaire des territoires, enjeu ô combien stratégique dans les temps actuels :
  • Renforcer la souplesse et la flexibilité des systèmes alimentaires en consolidant ou en favorisant un vivier d’initiatives associatives et citoyennes sur les territoires ;
  • Conforter les arènes de discussions et d’expérimentation sur l’alimentation ;
  • Maintenir l’alliance entre collectivités territoriales et initiatives citoyennes.
« Nous espérons que ces enseignements permettront d’inspirer et de faciliter le travail d’autres acteurs pour renforcer la résilience alimentaire dans les territoires, explique Marie-Stéphane Maradeix, Déléguée générale de la Fondation Daniel et Nina Carasso. « Nous souhaitons aussi qu’ils participent à la transformation agroécologique et alimentaire, plus que jamais nécessaire pour se préparer aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. »
Ce webinaire fait suite au Carnet Résilience qui met en lumière les enseignements de cinq projets de capitalisation soutenus par La Fondation Daniel et Nina Carasso dans le cadre d’un appel à projets sur la résilience des systèmes alimentaires pendant la crise du Covid-19. Le projet SATRO (2021-2022) - Vulnérabilités agricoles et résiliences post Covid 19 des Systèmes Alimentaires Territoriaux en Occitanie porté par Bio Occitanie et la FR Civam Occitanie fait partie des 5 projets soutenus.
  • SAT RO Covid Système alimentaire territorial de la région Occitanie : vulnérabilités et adaptations des agriculteurs pendant la crise sanitaire du Covid-19
  • SOLACI Solidarités alimentaires citoyennes dans l’Hérault
  • RESICO Dynamiques et impacts des initiatives citoyennes sur la résilience des systèmes alimentaires pendant la crise du Covid-19 en France
  • Let’s Food Milieu étudiant et alimentation : quels enjeux, quelles solutions, quelle résilience ? Recensement d’initiatives et préconisations
  • RESOLIS Les collectivités territoriales et la résilience alimentaire : actions publiques et publics en actions
Ce Carnet vise à mettre en lumière les enseignements de cinq projets de capitalisation soutenus par La Fondation Daniel et Nina Carasso dans le cadre d’un appel à projets sur la résilience des systèmes alimentaires pendant la crise du Covid-19. Le projet SATRO (2021-2022) - Vulnérabilités agricoles et résiliences post Covid 19 des Systèmes Alimentaires Territoriaux en Occitanie porté par Bio Occitanie et la FR Civam Occitanie fait partie des 5 projets soutenus.     Sommaire du Carnet  
  • Partir du terrain pour mieux apprendre de la crise
  • Yentl Deroche-Leydier : la résilience alimentaire : une notion mouvante dans la recherche 6 Arthur Grimonpont : la résilience alimentaire : changer en profondeur les règles du jeu pour transformer les systèmes alimentaires
  • Retour sur les 5 projets de capitalisation :
    • SAT RO Covid Système alimentaire territorial de la région Occitanie : vulnérabilités et adaptations des agriculteurs pendant la crise sanitaire du Covid-19
    • SOLACI Solidarités alimentaires citoyennes dans l’Hérault
    • RESICO Dynamiques et impacts des initiatives citoyennes sur la résilience des systèmes alimentaires pendant la crise du Covid-19 en France
    • Let’s Food Milieu étudiant et alimentation : quels enjeux, quelles solutions, quelle résilience ? Recensement d’initiatives et préconisations
    • RESOLIS Les collectivités territoriales et la résilience alimentaire : actions publiques et publics en actions
  • Quelques ressources
 
Compte rendu : Les dérobées fourragères d’été résistante à la sécheresse. 06 juillet 2022. Présents : 2 éleveurs, 1 parcours d’installation, 2 techniciens. Pour plus de détails sur les dérobées, les espèces semées des mélanges et les résultats d’analyses des couverts, consultez les comptes rendus des rencontres précédentes et les fiches à disposition sur notre site internet : https://www.bio46.fr/article/les-derobees-fourrageres
Cette fiche technique est issue des résultats de l’expérimentation sur les dérobées fourragères d’été menée par Bio 46 sur 4 années de suivis (2019-2022). Certains mélanges ont été testés plus souvent que d’autres par les éleveurs, notamment les mélanges à base de sorgho multicoupe et de colza fourrager. Ce document a pour objet de centraliser les éléments recueillis sur ces années et sur ces espèces en particulier. Les moyennes sont établies sur 6 parcelles semées réparties sur les années 2020, 2021 et 2022. Notez que seule l’année 2021 a permis l’utilisation du couvert plusieurs fois. En 2020, la repousse était relativement piètre pour réaliser un suivi. En 2022, les conditions étaient
tellement contraignantes (sécheresse + température) que le couvert n’est pas reparti.

Avec la participation de :

Pour aller plus loin :