Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie
2024 - CR – Voyage d’étude des Bio du Lot -12/09/24 et 13/09/24 Projet d’échanges AB / ACS dans le Lot et Garonne et le Gers (Bio Ariège Garonne)
Compte-rendu du voyage d’étude organisé par les Bio du Lot, les 12 et 13 septembre 2024 dans le cadre d’un projet d’échanges AB/ACS.Les agriculteur.rice.s ont visité deux fermes du Lot et Garonne et 2 fermes du Gers en Agriculture Biologique engagées dans la conservation des sols.
Objectif : Découvrir des systèmes qui tendent vers l’ABC et s’inspirer de pratiques d’autres territoires et agriculteurs
2024 - CR – journée de rencontre Blajan : Organisation collective d’une unité de tri, stockage et conditionnement (Bio Ariège Garonne)
Journée organisée par la FD CUMA
Objectif : Comment construire une filière de légumes secs en Haute-Garonne ?
2024 - Agriculture bio et carbone : le compte est bon ? – Synthèse du colloque de l’ABC 2023 (GAB 65)
En 2023 s’est tenu le 13ème Colloque de l’Agriculture Biologique de Conservation organisé par les Bios du Gers. Une journée d’ouverture, d’échanges et de témoignages pour phosphorer ensemble sur les systèmes innovants, résilients et autonomes qui construisent l’agriculture de demain.
En quelques années seulement, la question du carbone est devenue une question de société. En agriculture également, les questions liées au carbone, souvent accompagnées de réflexions autour du changement climatique, infusent et prennent de l’ampleur. L’agriculture est désignée comme à la fois un contributeur majeur aux émissions de gaz à effet de serre et comme un puits potentiel de carbone. De nombreux acteurs se sont mobilisés pour faire valoir ce potentiel stockage de carbone contre une rémunération supplémentaire pour l’agriculteur. Alors que le stockage du carbone dans les sols a été jusqu’ici plutôt considéré comme un « co-bénéfice » de pratiques agroécologiques, certains voudraient aujourd’hui en faire un objectif à part entière de la production agricole. Cette vision a-t-elle sa place dans le contexte actuel et pour des systèmes en agriculture biologique ?
Ce document est une synthèse des interventions de cette 13ème édition du colloque de l’ABC, avec :
Compte-rendu en images de plusieurs modalités de destruction de couverts végétaux en agriculture biologique pour tester leur efficacité en conditions difficiles
L’Occitanie comptait quelque cinquante brasseries en 2010 et en accueille plus de 280 aujourd’hui, dont près de 80 qui produisent des bières certifiées AB.
La tendance tend à renforcer l’approvisionnement local mais questionne les capacités de production et de transformation. C’est l’ensemble des acteurs qui sont appelés à s’investir dans la construction de micro-filières, de filières locales, régionales et biologiques
LE C C’EST LE N : carbone et azote vont de pair
En route vers l’ABC (Agriculture Biologique de Conservation)…
Le groupe des Bios du Gers connait un nouveau souffle depuis 2021 avec le renouvellement de ses membres suite à plusieurs départ à la retraite des pionniers. Le nouveau groupe est bien équilibré avec des nouveaux installés, des nouveaux bios et des agriculteurs ayant un recul de plus de 20 ans en AB (4 pionniers). Parmi les nouveaux bios, certains ont une solide expérience sur les couverts végétaux ou les biostimulants en agriculture conventionnelle qui intéresse les autres tandis que les anciens bios peuvent partager des itinéraires éprouvés en AB. Les contextes pédoclimatiques du groupe sont variés (plaines boulbènes irriguée, coteaux argilo-calcaires en sec, parfois sur une même exploitation). Si les solutions apportées sont différentes, tous ont un objectif commun: améliorer la fertilité de leur sol avec des systèmes bas intrants, et ce notamment par la mise en place de pratiques dites de l’A.B.C. Les agriculteurs s’intéressent notamment aux techniques sans labour (TCS), couverture maximale des sols, amélioration de la fertilité des sols et de la diversité cultivée. Le principal enjeu est notamment a mise en place de références sur la gestion mécanique des couverts végétaux en AB sans labour et sur les rotations en systèmes bas intrants.
Vidéo de la table ronde intitulée « Quel avenir pour la polyculture élevage dans le Gers« , qui a eu lieu lors du colloque de l’ABC sur « L’avenir de l’agriculture est-il dans la polyculture-élevage? » organisé par les Bios du Gers en 2022.
Intervenants :
- Loïc LABIDALLE, animateur élevage aux Bios du Gers
- Clémentine MEUNIER, doctorante sur la réintroduction de l’élevage à l’INRAe
- Andreas ROTH, éleveur et administrateur des Bios du Gers
- Pierre PUJOS, polyculteur-éleveur
Questions posées:
- Est-il rentable d’introduire un atelier animal sur la ferme ? Quid des ateliers de monogastriques (porcs, volailles, pondeuses) ?
- Est-ce que l’élevage aujourd’hui est viable sans les aides ?
- Y’a-t-il un marché pour une viande de qualité ? Comment le marché évolue ? Presque un magasin bio par jour a fermé en 2022. Question de concurrence ?
- Quelles sont les débouchées en restauration collective ?
- Comment évolue le temps de travail en introduisant de l’élevage ?
- Qu’est ce qui coute cher dans l’installation en élevage ?
- Quelle est la priorité pour développer ou re-développer la polyculture élevage sur le territoire ?
Cette vidéo reprend un des témoignages du colloque de l’ABC intitulé » L’avenir de l’agriculture est-il dans la polyculture-élevage? » organisé par les Bios du Gers en 2022.
Andreas ROTH est un éleveur bovin allaitant dans le Gers (32) et membre du Conseil d’Administration des Bios du Gers. Il propose une autre approche de l’élevage sur le Domaine de Curé, à Panjas.
Résumé : Andreas s’est installé en 2002 sur 30ha, avec un élevage de porcs gascons et quelques bovins. Au début, il ne travaillait pas la terre, il s’occupait seulement de l’élevage. Les terres étaient en mauvais état car abandonnées depuis plus de 15 ans. Les boulbènes qui se salissent très vite, d’où le choix du porc gascon qui « nettoient » radicalement les parcelles. Andreas constate vite qu’il y a une forte interaction possible entre les animaux et les terres cultivées. Cependant la mise en pratique est compliquée avec les porcs : les clôtures sont obligatoires et difficiles à mettre en place. Il décide donc d’abandonner les porcs au profit des bovins. En plein air intégral, les animaux deviennent très sauvages et assez vifs. Il opte donc pour un changement de race, la Galway, toute petite vache assez calme, d’origine anglaise et très poilue (permet d’affronter les conditions climatiques rudes). Le rendement de carcasse est inférieur aux blondes, mais les coûts de production aussi. Une fois de plus, la maitrise des couts de production est la clé de voute d’un système autonome et résilient.
Pour aller plus loin :
- Le Mag’de la Bio en Occitanie :
- Magazine d’information destiné aux agriculteurs bio et à ceux qui s’intéressent à ce mode de production. Chaque trimestre, retrouvez les comptes rendus d’expérimentation, les actualités réglementaires, les données de marchés, des témoignages d’acteurs des filières bio, données chiffrées…. toute l’information sur les productions bio, si dynamiques dans la région !
- FNAB : La Fédération Nationale de l’Agriculture Bio
- IBO : Interprofession Bio d’Occitanie
- Chambre Régionale d’Occitanie :
- La Biobase : Centre National de Ressources en Agriculture Biologique