Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

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La présentation, fait la synthèse de 5 ans d’expérimentation et de suivi de blé tendre population dans le Gers et les Hautes-Pyrénées. Il s’agit d’un travail qui a été piloté par le GAB 65, le CREABio ainsi que les agriculteurs faisant partie du réseau de suivi. Les résultats présentent autant les aspects agronomiques de la production que les aspects économiques (rentabilité de la fertilisation) ou les aspects de transformation du blé tendre meunier paysan.

Ces rapports reprennent les résultats de 4 années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de populations anciennes de blé tendre.
Les essais menés par le CREABio ont été composés de deux parties :
 Un essai analytique à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au
domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont des populations actuellement cultivées en Occitanie
 Un suivi de parcelles d’un réseau de producteurs situé dans le Gers les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne qui est animé par les Bios du Gers et le GAB65

Le document fait la synthèse d’une série d’essais sur les itinéraires techniques pour la maitrise de l’enherbement sur blé tendre d’hiver. Les essais ont comparés la possibilité de semer en double écartement avec ou sans passage de herse étrille ou de bineuse. Les résultats suggèrent que les semis en écartement plus importants sont adaptés surtout pour des situations où la flore adventice est problématique. En effet, les travaux du sol ont un impact sur la culture et potentiellement sur le rendement.

Les rapports d’essais présentent les évaluations variétales qui ont été réalisées sur blé tendre de 2002 à 2020. Jusqu’en 2017 les évaluations ont été réalisées en conduite avec et sans fertilisation. L’abandon de la modalité fertilisation fait suite à une série d’essais qui montrent que la fertilisation n’est pas rentable en Occitanie.

Les variétés ont été évaluées sur leur composantes du rendements mais aussi sur leur profil sanitaire et leur capacité à être concurrentielles vis à vis des adventices. Les variétés ont été évaluées sur 2 années minimum et 3 au maximum.

Le CREABio travaille depuis de nombreuses années sur l’effet des fertilisants organiques du commerce. Les différents essais conduits précédemment ont permis de préciser la dose totale à apporter (comprise entre 80 et 100 unités d’azote/ha selon les reliquats en sortie d’hiver) ; de tester la date d’apport et le fractionnement (meilleur compromis avec un apport unique au stade épi 1 cm) ; et de comparer l’efficacité de différents fertilisants.

Toutefois, malgré une variation interannuelle très importante (de 5% à 45% d’efficacité) l’efficacité des fertilisants restent faible avec une moyenne générale de l’ordre de 26% sur les 5 dernières années (article Alter Agri n°134, nov-déc 2015, pp13-17). Le CREABio avait décidé de tester des moyens permettant d’augmenter l’efficacité des fertilisants. La 1ère hypothèse testée, est que l’enfouissement du fertilisant permettrai d’augmenter son efficacité, c’est l’objet de l’essai mis en place durant cette campagne. Un premier essai avait été mené en 2004 puis reconduit pour une nouvelle série d’essais en 2015. Cet essai a été conduit pour sa dernière année en 2017.

Les rapports d’essais décrivent les résultats obtenus dans le cadre du projet ECOVAB qui visait notamment à identifier les variétés adaptées à la conduite en association et d’identifier les critère d’association des variétés/espèces. Le but de la série d’essais visait prioritairement la production de blés de qualité meunière même si certaines variétés avaient un profil plus productif que orienté qualité.

La dernière année d’essai, un stage ingénieur a été mis en place pour capitaliser les résultats obtenus sur l’année en cours.

Un premier projet portant sur la concurrence aux adventices par des variétés de blés a été conduit sur les années 2007 à 2009. Ce premier projet a pu montrer qu’il existait des différences de compétitivité entre variétés de blés, et que ce pouvoir compétitif était lié : aux densités de blé levés, à la couverture du sol et à la hauteur des blés (article de synthèse et autres documents disponible sur le site de l’ITAB à l’adresse : http://www.itab.asso.fr/programmes/FSOV.php).
Suite à ce premier programme, et compte tenu du fait que différents aspects liés aux phénotypes des blés sur la concurrence aux adventices devaient être clarifiés, un nouveau projet a été retenu par le Fonds de Soutient à l’Obtention Végétale (FSOV) pour la période 2013-2015. Ce projet a été coordonné par l’ITAB et l’unité expérimentale de l’INRA Epoisses, et regroupe différents partenaires : INRA de Rennes, ARVALIS institut du végétal, CREAB MP, FDGEDA du Cher, Agrobio Poitou-Charentes, les Ets Lemaires Deffontaines, Saaten Union Recherche SAS et le GEVES.
L’objectif du projet aura été de (i) identifier et quantifier les caractères phénotypiques explicatifs des différences de compétition vis-à-vis des adventices entre variétés de blés (plantes levées, port, pouvoir couvrant, hauteur, biomasse …) et (ii) fournir une méthode d’appréciation de ce pouvoir concurrentiel aux sélectionneurs, au GEVES et aux prescripteurs.

Ainsi trois essais ont été menés de 2013 a 2015 par le CREABio.

Pendant de nombreuses années, différents fertilisants ont été évalués par le CREABio pour fertiliser le blé tendre d’hiver (derniers essais en 2017). Les résultats de ces essais ont montré un effet de cette fertilisation sur le rendement (non systématique) et sur la teneur en protéines du grain. En revanche, compte tenu du cout des matières fertilisantes, la rentabilité de l’apport n’est pas au rendez vous. En cause, une dépendance du climat pour la minéralisation du produit organique, un effet qui favorise les adventices présentes mais surtout un cout élevé de la fertilisation alors que les CAU montre une efficacité de la fertilisation modérée sur l’alimentation du blé.

La synthèse des essais présentée ici s’arrête en 2012 mais les conclusions sont encore valables mêmes sur les essais menés plus récemment.

Le projet SOLIBAM (Strategies for Organic and Low-input Integrated Breeding and Management) est un projet Européen coordonné par l’INRA avait pour objectif principal de développer la qualité, la diversité et la performance des cultures en agriculture biologique ou en situation de bas niveaux d’intrants. Il s’agit d’un programme de sélection variétale intégrant les pratiques agronomiques. Pour ce programme le CREABio travail en partenariat avec la commission grandes cultures de l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB).

Dans le cadre de ce programme, le CREABio avait pour mission d’évaluer 4 génotypes différents dans diverses conditions de milieu. Les variétés seront évalués vis-à-vis : de leur cycle végétatif (apparition des différents stades), de leur compétitivité vis-à-vis des adventices et de leurs performances agronomiques (tolérance aux maladies, composantes du rendement, rendement, teneur en protéine et alvéographe de Chopin).

L’objectif de cet essai était de repérer des critères permettant de mettre en place une méthode simple pour apprécier le pouvoir concurrentiel des blés. Cette méthode aboutie, elle a servi dans le cadre d’une démarche de sélection de variétés adaptées à l’agriculture biologique et de définir un cahier des charges pour une inscription des variétés spécifique à l’AB. Cet essai a permis également de vérifier le pouvoir concurrentiel de différentes variétés de blé présentant des phénotypes divers.

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