Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

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En 2023 s’est tenu le 13ème Colloque de l’Agriculture Biologique de Conservation organisé par les Bios du Gers. Une journée d’ouverture, d’échanges et de témoignages pour phosphorer ensemble sur les systèmes innovants, résilients et autonomes qui construisent l’agriculture de demain.

En quelques années seulement, la question du carbone est devenue une question de société. En agriculture également, les questions liées au carbone, souvent accompagnées de réflexions autour du changement climatique, infusent et prennent de l’ampleur. L’agriculture est désignée comme à la fois un contributeur majeur aux émissions de gaz à effet de serre et comme un puits potentiel de carbone. De nombreux acteurs se sont mobilisés pour faire valoir ce potentiel stockage de carbone contre une rémunération supplémentaire pour l’agriculteur. Alors que le stockage du carbone dans les sols a été jusqu’ici plutôt considéré comme un « co-bénéfice » de pratiques agroécologiques, certains voudraient aujourd’hui en faire un objectif à part entière de la production agricole. Cette vision a-t-elle sa place dans le contexte actuel et pour des systèmes en agriculture biologique ?

Ce document est une synthèse des interventions de cette 13ème édition du colloque de l’ABC, avec :

– Stockage de carbone dans les sols agricoles : potentiel, pratiques favorables et incertitudes, une conférence de Lionel ALLETTO
– Couverts végétaux et ABC dans le Gers, un témoignage de Benoit SERIN
– Rémunération carbone et AB, une conférence de Johanna MANTEAU
– Réflexions et actions pour plus de stockage de carbone, un témoignage de Jean-François LAGRAULA
– Bilans carbone et stockage en climat sec, un témoignage de Philippe ROBERT
– Un exemple de rémunération du carbone : le cas de Nataïs, un témoignage d’Eric FIGUREAU
– Table ronde : Rémunération du Carbone et AB quelles perspectives ?

Bilan de campagne proposé aux maraîchers permettant de prendre du recul sur les difficultés de productions de l’année 2023. Ressortent alors un grand nombres de solutions techniques proposées directement par les agriculteurs et éprouvées sur le territoire lotois. On y retrouve un point sur le climat et ses conséquences, l’état de la pression des pathogènes et des ravageurs, et les solutions qui en découlent, ainsi qu’une analyse du marché.

Comment accompagner les maraîchers et maraîchères bios dans l’amélioration de la fertilité de leurs sols, selon leurs différentes problématiques de terrain ?

La thématique de la fertilité des sols est un point clé pour la conduite d’un système maraîcher réussi en Agriculture Biologique. L’interdiction d’utiliser des engrais de synthèse pousse les maraîchers et maraîchères à nourrir leurs cultures au moyen d’autres solutions, telles que l’enrichissement des sols en matières organiques, afin qu’ils puissent ensuite restituer les éléments nutritifs aux plantes.
Un nombre croissant de maraîchers et maraîchères engagés en bio font de la fertilité des sols la clé de voûte de leur système de production. Mais tous et toutes ne démarrent pas du même niveau, car les sols sont des milieux très variés, dont les propriétés peuvent beaucoup différer selon leurs caractéristiques.
Depuis le début de l’année 2022, un groupe DEPHY FERME constitué de douze fermes maraîchères bios s’est engagé à tester de nouvelles pratiques agroécologiques sur les départements d’Ariège et de Haute-Garonne autour de différentes thématiques, dont la fertilité des sols. Ce groupe est encadrée par l’animatrice technique de l’association Bio Ariège-Garonne, qui s’occupe de l’accompagnement collectif et individuel de chaque membre du groupe.

Pendant de nombreuses années le CREABio a mis en place de nombreux essais variétés sur le soja avec et sans irrigation. Le but de ces essais, parfois menés uniquement sans irrigation étaient de déterminer d’une part les critères physiologiques de la performance sans irrigation et d’autres part de trouver des variétés de soja tolérantes à la conduite sans irrigation. Actuellement plusieurs critères explicatifs de la tolérance ont été identifié pour le sud ouest:

  • la hauteur d’insertion de la première gousse
  • La précocité variétale (avantage aux variétés tardives)

Néanmoins ces critères seuls ne permettent pas de prédire le comportement des variétés sans irrigation. L’évaluation spécifiquement sans irrigation est donc nécessaire pour trouver des variétés adapté a ce type de conduite.

Ce rapport présente les résultats de deux années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de variétés d’orges brassicoles.
Les résultats des campagne 2020-2021 et 2021-2022 seront détaillés. Les rapports sont disponibles sur le site de la structure www.creabio.org.
Les essais menés par le CREABio consistent en des essais analytiques à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont implantées de façon homogènes des populations.

Ici sont regroupé l’ensemble des rapports de suivi du site expérimental de la Hourre. Ce suivi long terme encore en cours aujourd’hui vise a étudier un système de grandes cultures en AB dans le temps afin de déterminer la durabilité des pratiques mis en œuvre. Il s’agit d’un domaine de 55 ha dont la gestion est assurée par le lycée agricole de Beaulieu et le suivi par le CREABio. Ce suivi est autant un suivi des cultures ( prélèvement de biomasse, estimation des rendements) que du sol (analyses de sols quinquennales et en routine pour les reliquats azotés).

Un rapport est émis chaque année et régulièrement, approximativement tous les 5 ans, un stage ingénieur capitalise les résultats obtenus. Chaque stage est orienté sur une thématique différente.

 

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