Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

Filtres

Webinaire territoires spécial foncier du 30 novembre de 16h à 18h, organisé avec le soutien du Département de l'Hérault :
  • Ouverture du webinaire
  • Présentation du PAT du Département avec Victoire de Longvilliers et des actions foncières avec Marion Mogenet et Bruno Charbert, Service Agriculture et Ruralités
  • Questions/Réponses
  • Retour d'expérience d'accompagnements à la remobilisation de foncier public et lien à la restauration collective
  • Questions/Réponses Vidéo : [embed]https://www.youtube.com/watch?v=cvu5YpC7-Ms[/embed] Compte-rendu : https://bio34.com/images/imagesCK/files/2023/Webinaire_Bio_Territoire_VF.pdf
Saviez-vous que les coûts logistiques peuvent peser 23% du chiffre d'affaires d'un agriculteur qui commercialise en circuit court ? (GABNOR, 2014) Avec ce webinaire, vous verrez comment prendre en compte tous les aspects de la logistique liés à la commercialisation en circuits courts. Un cas pratique d'utilisation de www.logicout.fr vous permettra de mieux comprendre comment ce site gratuit peut vous servir d'outil de chiffrage et d'aide à la décision, dans le but d'optimiser votre logistique. Un webinaire gratuit, destiné aux agriculteurs et agricultrices qui commercialisent en circuits courts et à leurs conseillers techniques. Date & horaires : Mardi 30 janvier 2024 de 15h30 à 17h Ce webinaire vous est proposé par : Bio 46, Bio 34, Bio-Ariège-Garonne, le GAB du Tarn et la FD CIVAM du Gard. Une action financée par la Région Occitanie et l'Agence de l'Eau Adour Garonne.

Les grands enseignements et préconisations pour l’avenir

Les initiatives analysées font ressortir des facteurs favorables et limitants à l’émergence et au développement des actions de résilience alimentaire, comme la coordination d’acteurs diversifiés, la mobilisation prépondérante de ressources relationnelles et numériques existantes, la complexité administrative entre les différents champs de compétences des collectivités ou encore les rapports concurrentiels dans les logiques d’approvisionnement. Nous avons ainsi pu identifier des axes importants de progression pour renforcer la résilience alimentaire des territoires, enjeu ô combien stratégique dans les temps actuels :
  • Renforcer la souplesse et la flexibilité des systèmes alimentaires en consolidant ou en favorisant un vivier d’initiatives associatives et citoyennes sur les territoires ;
  • Conforter les arènes de discussions et d’expérimentation sur l’alimentation ;
  • Maintenir l’alliance entre collectivités territoriales et initiatives citoyennes.
« Nous espérons que ces enseignements permettront d’inspirer et de faciliter le travail d’autres acteurs pour renforcer la résilience alimentaire dans les territoires, explique Marie-Stéphane Maradeix, Déléguée générale de la Fondation Daniel et Nina Carasso. « Nous souhaitons aussi qu’ils participent à la transformation agroécologique et alimentaire, plus que jamais nécessaire pour se préparer aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. »
Ce webinaire fait suite au Carnet Résilience qui met en lumière les enseignements de cinq projets de capitalisation soutenus par La Fondation Daniel et Nina Carasso dans le cadre d’un appel à projets sur la résilience des systèmes alimentaires pendant la crise du Covid-19. Le projet SATRO (2021-2022) - Vulnérabilités agricoles et résiliences post Covid 19 des Systèmes Alimentaires Territoriaux en Occitanie porté par Bio Occitanie et la FR Civam Occitanie fait partie des 5 projets soutenus.
  • SAT RO Covid Système alimentaire territorial de la région Occitanie : vulnérabilités et adaptations des agriculteurs pendant la crise sanitaire du Covid-19
  • SOLACI Solidarités alimentaires citoyennes dans l’Hérault
  • RESICO Dynamiques et impacts des initiatives citoyennes sur la résilience des systèmes alimentaires pendant la crise du Covid-19 en France
  • Let’s Food Milieu étudiant et alimentation : quels enjeux, quelles solutions, quelle résilience ? Recensement d’initiatives et préconisations
  • RESOLIS Les collectivités territoriales et la résilience alimentaire : actions publiques et publics en actions
Reprise d’exploitation et circuits courts - Emilie Dequiedt, GAEC La Part du Loup à Avène - Colloque Bio & Territoires - l'agriculture biologique : un levier pour la transition des territoires - Initiatives et échanges de pratiques - 15 octobre 2020[embed]https://www.youtube.com/watch?v=Of01s2dbZcE&t=6s[/embed]
Créer une dynamique sur un territoire par la mise en place d’un marché de producteurs - Sarah Bellini-Moulin, les bocaux du Pic, Présidente de l’association du marché de producteurs de Saint Mathieu-de-Tréviers Colloque Bio & Territoires - l'agriculture biologique : un levier pour la transition des territoires - Initiatives et échanges de pratiques - 15 octobre 2020[embed]https://www.youtube.com/watch?v=0G1gja65YTE&t=2s[/embed]
Accueil à la ferme et projets culturels - Pierre Vialla, domaine de l'Oulivie à Combaillaux Colloque Bio & Territoires - l'agriculture biologique : un levier pour la transition des territoires - Initiatives et échanges de pratiques - 15 octobre 2020[embed]https://www.youtube.com/watch?v=HQZA_6KYxWg&t=28s[/embed]
Accompagner le développement de la bio sur un territoire et dans ses cantines - Julien Labriet, Directeur Actions Sociales, Agglomération du Pays de l’Or et Marine Tiollier, Productrice maraîchage GAEC les Canotiers, Lansargues Colloque Bio & Territoires - l'agriculture biologique : un levier pour la transition des territoires - Initiatives et échanges de pratiques - 15 octobre 2020 [embed]https://www.youtube.com/watch?v=H1ZZpGKxDbo&t=1s[/embed]
Vidéo de la table ronde intitulée "Quel avenir pour la polyculture élevage dans le Gers", qui a eu lieu lors du colloque de l'ABC sur "L'avenir de l'agriculture est-il dans la polyculture-élevage?" organisé par les Bios du Gers en 2022. Intervenants :
  • Loïc LABIDALLE, animateur élevage aux Bios du Gers
  • Clémentine MEUNIER, doctorante sur la réintroduction de l’élevage à l’INRAe
  • Andreas ROTH, éleveur et administrateur des Bios du Gers
  • Pierre PUJOS, polyculteur-éleveur
Questions posées:
  • Est-il rentable d’introduire un atelier animal sur la ferme ? Quid des ateliers de monogastriques (porcs, volailles, pondeuses) ?
  • Est-ce que l’élevage aujourd’hui est viable sans les aides ?
  • Y’a-t-il un marché pour une viande de qualité ? Comment le marché évolue ? Presque un magasin bio par jour a fermé en 2022. Question de concurrence ?
  • Quelles sont les débouchées en restauration collective ?
  • Comment évolue le temps de travail en introduisant de l’élevage ?
  • Qu’est ce qui coute cher dans l’installation en élevage ?
  • Quelle est la priorité pour développer ou re-développer la polyculture élevage sur le territoire ?
Cette vidéo reprend un des témoignages du colloque de l'ABC intitulé " L'avenir de l'agriculture est-il dans la polyculture-élevage?" organisé par les Bios du Gers en 2022.

Andreas ROTH est un éleveur bovin allaitant dans le Gers (32) et membre du Conseil d’Administration des Bios du Gers. Il propose une autre approche de l’élevage sur le Domaine de Curé, à Panjas.

  Résumé : Andreas s’est installé en 2002 sur 30ha, avec un élevage de porcs gascons et quelques bovins. Au début, il ne travaillait pas la terre, il s’occupait seulement de l’élevage. Les terres étaient en mauvais état car abandonnées depuis plus de 15 ans. Les boulbènes qui se salissent très vite, d’où le choix du porc gascon qui « nettoient » radicalement les parcelles. Andreas constate vite qu’il y a une forte interaction possible entre les animaux et les terres cultivées. Cependant la mise en pratique est compliquée avec les porcs : les clôtures sont obligatoires et difficiles à mettre en place. Il décide donc d’abandonner les porcs au profit des bovins. En plein air intégral, les animaux deviennent très sauvages et assez vifs. Il opte donc pour un changement de race, la Galway, toute petite vache assez calme, d’origine anglaise et très poilue (permet d’affronter les conditions climatiques rudes). Le rendement de carcasse est inférieur aux blondes, mais les coûts de production aussi. Une fois de plus, la maitrise des couts de production est la clé de voute d’un système autonome et résilient.
Cette vidéo reprend un des témoignages du colloque de l'ABC intitulé "L'avenir de l'agriculture est-il dans la polyculture-élevage?" organisé par les Bios du Gers en 2022. Pierre Pujos est polyculteur éleveur dans le Gers (32). Il a introduit en 2019 un troupeau ovin dans une ferme céréalière bio de 210 ha de SAU majoritairement en coteaux argilo-calcaires secs. Résumé : Pierre s’est installé en 1998 sur 210 ha en grandes cultures. Pour ne pas avoir de sol « mort », il a tout de suite mis en place une couverture du sol, un moindre travail du sol, un peu de semis direct. Aucun engrais n’a été apporté sur la ferme depuis 2004. Mais au bout de 20 ans environ, malgré toutes les bonnes pratiques mises en place, les rendements plafonnent, voire baissent. C’est le déclenchement d’une réflexion sur l’introduction de l’élevage. Il fait aussi le calcul que l’atelier culture n’est pas toujours rémunérateur, avec des cultures d’été qui sont déficitaire 4 années sur 5 et des cultures d’hiver 1 année sur 2. Il installe un berger sans terre en plein air et pâture intégral, avec l’objectif qu’il s’occupe de l’atelier élevage entièrement tandis que Pierre reste sur l’atelier cultures. Aujourd’hui, les parcelles en herbe ne produisent toujours pas beaucoup mais elles ne coutent rien (et rapportent des aides plus intéressantes, l’ICHN). Pour Pierre, le troupeau est un outil agronomique. Céréalier avant tout, il cherche à mettre de l’élevage « au service » des céréales. Il fait principalement des cultures pour l’homme et utilise les surfaces restantes pour ses animaux. Environ 30% de la surface est destinée aux animaux, sur les parcelles historiquement moins productives. Ce système s’appuie aussi sur des surfaces extérieures à la ferme. Il pâture notamment 44ha de pruniers voisins sur un système d’entraide. De plus, le troupeau transhume dans les Pyrénées l’été. La particularité de Pierre est qu’il effectue sa transhumance à pied ! 3 semaines de voyage, découpé en petites étapes de 12km, avec des cycles de 3 jours de marche et 1 jour d’arrêt. En montagne, les animaux sont confiés à des bergers. Un petit lot reste dans le Gers : réforme et moutons en croissance (engraissement des moutons, pas des agneaux). Les brebis sont très adaptées aux milieux secs si la surface est suffisante (et avec race rustique : tarasconnaise). Le troupeau créé des échanges avec les voisins qui lui proposent régulièrement des surfaces pâturables.
Cette vidéo reprend un des témoignages du colloque de l'ABC intitulé " L'avenir de l'agriculture est-il dans la polyculture-élevage?" organisé par les Bios du Gers en 2022.
Andréa Cassagnes est animatrice élevage au Biocivam de l’Aude (11). Le projet Sagiterres étudie et accompagne les démarches collectives qui se mettent en place ou sont déjà en fonctionnement sur le thème des complémentarités cultures-élevages dans l’Aude.
Résumé : Le Parc Naturel du Minervois est un exemple en matière de complémentarités entre cultures et élevage. Plusieurs systèmes se côtoient avec des niveaux d’intégration différents. Une coopérative céréalière met en place un système de coopération pour faucher de la luzerne, un GIEE de 4 vignerons et 2 bergers travaillent ensemble pour sécuriser un parcours de pâturage permanent pour le troupeau. La commune de Féline-Minervois est un exemple tout particulier. Depuis plus de 10 ans, l’objectif de la commune est de développer un potentiel nourricier pour sa population. Ils ont commencé par faire un état des lieux de la ressource : foncier disponible (communal et privé) et potentiel fourrager. Ils ont travaillé avec tous les usagers du territoire (habitants, chasseurs, ONF, etc.) pour sécuriser une activité d’élevage sur la commune. Plusieurs éleveurs et troupeaux ont séjourné sur la commune au cours des 10 ans. Ils ont réussi à pérenniser une activité d’élevage pendant tout ce temps malgré les difficultés rencontrées : nombreux usages en cohabitation, absence de subvention pour le projet, pas de modèle standard, manque de connaissances techniques, etc. Aujourd’hui, ils notent cependant tous les bénéfices pour le territoire : meilleure fertilité des sols, diminution de la mécanisation, lien social. La réussite de ce projet tient beaucoup à la motivation et la pérennité des positions des personnes, en particulier le maire de la commune, M. Guy Sabarthes, personnalité clé de la réussite.

Avec la participation de :

Avec le soutien financier de :

Pour aller plus loin :

Voir les ressources de mon territoire
Filtrer les documents par filière