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L’utilisation du sarrasin était en plein essor dans la région Occitanie et aucune référence n’existait sur la conduite de la culture dans la région. La conduite du sarrasin est complexe car c’est une culture à cycle court et de type non déterminé. Ainsi un semis trop précoce peut engendrer des problèmes de reverdissement en été, et un semis trop tardif peut limiter la levée de la culture. L’objectif de l’essai était donc de pouvoir fournir des conseils pour l’itinéraire technique du sarrasin en termes de dates et densités de semis ainsi qu’étudier l’interaction entre ces deux éléments de l’itinéraire technique du sarrasin.
Le document fait la synthèse d'une série d'essais sur les itinéraires techniques pour la maitrise de l'enherbement sur blé tendre d'hiver. Les essais ont comparés la possibilité de semer en double écartement avec ou sans passage de herse étrille ou de bineuse. Les résultats suggèrent que les semis en écartement plus importants sont adaptés surtout pour des situations où la flore adventice est problématique. En effet, les travaux du sol ont un impact sur la culture et potentiellement sur le rendement.
L’objectif de cet essai était de repérer des critères permettant de mettre en place une méthode simple pour apprécier le pouvoir concurrentiel des blés. Cette méthode aboutie, elle a servi dans le cadre d’une démarche de sélection de variétés adaptées à l’agriculture biologique et de définir un cahier des charges pour une inscription des variétés spécifique à l’AB. Cet essai a permis également de vérifier le pouvoir concurrentiel de différentes variétés de blé présentant des phénotypes divers.
Le CREABio travaille depuis de nombreuses années sur l’effet des fertilisants organiques du commerce. Les différents essais conduits précédemment ont permis de préciser la dose totale à apporter (comprise entre 80 et 100 unités d’azote/ha selon les reliquats en sortie d’hiver) ; de tester la date d’apport et le fractionnement (meilleur compromis avec un apport unique au stade épi 1 cm) ; et de comparer l’efficacité de différents fertilisants. Toutefois, malgré une variation interannuelle très importante (de 5% à 45% d’efficacité) l’efficacité des fertilisants restent faible avec une moyenne générale de l’ordre de 26% sur les 5 dernières années (article Alter Agri n°134, nov-déc 2015, pp13-17). Le CREABio avait décidé de tester des moyens permettant d’augmenter l’efficacité des fertilisants. La 1ère hypothèse testée, est que l’enfouissement du fertilisant permettrai d’augmenter son efficacité, c’est l’objet de l’essai mis en place durant cette campagne. Un premier essai avait été mené en 2004 puis reconduit pour une nouvelle série d'essais en 2015. Cet essai a été conduit pour sa dernière année en 2017.
Pendant de nombreuses années, différents fertilisants ont été évalués par le CREABio pour fertiliser le blé tendre d'hiver (derniers essais en 2017). Les résultats de ces essais ont montré un effet de cette fertilisation sur le rendement (non systématique) et sur la teneur en protéines du grain. En revanche, compte tenu du cout des matières fertilisantes, la rentabilité de l'apport n'est pas au rendez vous. En cause, une dépendance du climat pour la minéralisation du produit organique, un effet qui favorise les adventices présentes mais surtout un cout élevé de la fertilisation alors que les CAU montre une efficacité de la fertilisation modérée sur l'alimentation du blé. La synthèse des essais présentée ici s'arrête en 2012 mais les conclusions sont encore valables mêmes sur les essais menés plus récemment.
Le but des essais était de tester le comportement en agrobiologie de variétés de triticale, pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.
Le CREABio a travaillé sur la conduite du sorgho depuis 2010. Le principal problème rencontré concerne la levée du sorgho, qui régulièrement présente un taux de perte important. Cette perte a pour conséquence à la fois de limiter le rendement par manque de pieds, mais elle perturbe également la moisson car le sorgho talle, et les talles secondaires sont décalées beaucoup plus tardive à maturité ce qui gène la récolte. Cette perte s’explique à la fois par les conditions de semis (sol battu par les pluies ou trop sec) et par la présence de taupin. En 2013 un essai a même été mis en place sur les solutions facilitant les levées
Ce rapport présente les résultats de deux années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de variétés d’orges brassicoles. Les résultats des campagne 2020-2021 et 2021-2022 seront détaillés. Les rapports sont disponibles sur le site de la structure www.creabio.org. Les essais menés par le CREABio consistent en des essais analytiques à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont implantées de façon homogènes des populations.
Le but des essais étaient de tester le comportement en agrobiologie de variétés d’orges d’hiver (orge et escourgeon) pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.
Ces rapports reprennent les résultats de 4 années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de populations anciennes de blé tendre. Les essais menés par le CREABio ont été composés de deux parties :  Un essai analytique à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont des populations actuellement cultivées en Occitanie  Un suivi de parcelles d’un réseau de producteurs situé dans le Gers les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne qui est animé par les Bios du Gers et le GAB65
Le CREAB MP a répondu depuis 2012 à une sollicitation du GAB 65 qui souhaitait développer une filière locale de pâtes alimentaires. Pour ce faire le GAB 65 a demandé au CREABio de réaliser des tests de variétés de blé Poulard ayant servi à la fabrication de pâtes jusqu’au début du XX siècle. Cet essai est à mettre en lien avec les grandes difficultés que rencontre la filière pour produire du blé dur biologique répondant aux critères de qualité (mitadinage). Le blé Poulard est un blé proche du blé dur, c’est la même espèce mais pas la même sous espèces, le blé Poulard est un Triticum turgidum ssp turgidum et le blé dur est un Triticum turgidum ssp durum. Ces deux blés sont tétraploïdes (4 copies des chromosomes) alors que le blé tendre est héxaploïde (6 copies de chromosomes) suite à un croisement entre un Triticum turgidum et une graminée sauvage (Aegilops). La demande était de trouver des itinéraires techniques adaptés à la conduite de ces blés pour un débouché en pâtes alimentaires. Les deux premières années d’essai ont pu montrer que le Poulard d’Auvergne était un bon candidat pour la transformation en pâtes alimentaires, mais que son point faible était sa tenue de tige, il est en effet régulièrement sujet à la verse. L’essai de cette année avait pour but principal d’étudier différents mélange de blés Poulards afin d’avoir des blés satisfaisants aussi bien pour les aspects transformation qu’agronomique.
Les rapports d'essais présentent les évaluations variétales qui ont été réalisées sur blé tendre de 2002 à 2020. Jusqu'en 2017 les évaluations ont été réalisées en conduite avec et sans fertilisation. L'abandon de la modalité fertilisation fait suite à une série d'essais qui montrent que la fertilisation n'est pas rentable en Occitanie. Les variétés ont été évaluées sur leur composantes du rendements mais aussi sur leur profil sanitaire et leur capacité à être concurrentielles vis à vis des adventices. Les variétés ont été évaluées sur 2 années minimum et 3 au maximum.