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Le CREABio travaille depuis de nombreuses années sur l’effet des fertilisants organiques du commerce. Les différents essais conduits précédemment ont permis de préciser la dose totale à apporter (comprise entre 80 et 100 unités d’azote/ha selon les reliquats en sortie d’hiver) ; de tester la date d’apport et le fractionnement (meilleur compromis avec un apport unique au stade épi 1 cm) ; et de comparer l’efficacité de différents fertilisants.

Toutefois, malgré une variation interannuelle très importante (de 5% à 45% d’efficacité) l’efficacité des fertilisants restent faible avec une moyenne générale de l’ordre de 26% sur les 5 dernières années (article Alter Agri n°134, nov-déc 2015, pp13-17). Le CREABio avait décidé de tester des moyens permettant d’augmenter l’efficacité des fertilisants. La 1ère hypothèse testée, est que l’enfouissement du fertilisant permettrai d’augmenter son efficacité, c’est l’objet de l’essai mis en place durant cette campagne. Un premier essai avait été mené en 2004 puis reconduit pour une nouvelle série d’essais en 2015. Cet essai a été conduit pour sa dernière année en 2017.

Pendant de nombreuses années, différents fertilisants ont été évalués par le CREABio pour fertiliser le blé tendre d’hiver (derniers essais en 2017). Les résultats de ces essais ont montré un effet de cette fertilisation sur le rendement (non systématique) et sur la teneur en protéines du grain. En revanche, compte tenu du cout des matières fertilisantes, la rentabilité de l’apport n’est pas au rendez vous. En cause, une dépendance du climat pour la minéralisation du produit organique, un effet qui favorise les adventices présentes mais surtout un cout élevé de la fertilisation alors que les CAU montre une efficacité de la fertilisation modérée sur l’alimentation du blé.

La synthèse des essais présentée ici s’arrête en 2012 mais les conclusions sont encore valables mêmes sur les essais menés plus récemment.

Le but des essais était de tester le comportement en agrobiologie de variétés de triticale, pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.

Le CREABio a travaillé sur la conduite du sorgho depuis 2010. Le principal problème rencontré concerne la levée du sorgho, qui régulièrement présente un taux de perte important. Cette perte a pour conséquence à la fois de limiter le rendement par manque de pieds, mais elle perturbe également la moisson car le sorgho talle, et les talles secondaires sont décalées beaucoup plus tardive à maturité ce qui gène la récolte. Cette perte s’explique à la fois par les conditions de semis (sol battu par les pluies ou trop sec) et par la présence de taupin. En 2013 un essai a même été mis en place sur les solutions facilitant les levées

Ce rapport présente les résultats de deux années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de variétés d’orges brassicoles.
Les résultats des campagne 2020-2021 et 2021-2022 seront détaillés. Les rapports sont disponibles sur le site de la structure www.creabio.org.
Les essais menés par le CREABio consistent en des essais analytiques à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont implantées de façon homogènes des populations.

Le but des essais présentés était de tester le comportement en agrobiologie de variétés d’orges de printemps pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) et leurs niveaux de rendement

Le but des essais étaient de tester le comportement en agrobiologie de variétés d’orges d’hiver (orge et escourgeon) pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.

Ces rapports reprennent les résultats de 4 années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de populations anciennes de blé tendre.
Les essais menés par le CREABio ont été composés de deux parties :
 Un essai analytique à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au
domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont des populations actuellement cultivées en Occitanie
 Un suivi de parcelles d’un réseau de producteurs situé dans le Gers les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne qui est animé par les Bios du Gers et le GAB65

Le CREAB MP a répondu depuis 2012 à une sollicitation du GAB 65 qui souhaitait développer une filière locale de pâtes alimentaires. Pour ce faire le GAB 65 a demandé au CREABio de réaliser des tests de variétés de blé Poulard ayant servi à la fabrication de pâtes jusqu’au début du XX siècle. Cet essai est à mettre en lien avec les grandes difficultés que rencontre la filière pour produire du blé dur biologique répondant aux critères de qualité (mitadinage). Le blé Poulard est un blé proche du blé dur, c’est la même espèce mais pas la même sous espèces, le blé Poulard est un Triticum turgidum ssp turgidum et le blé dur est un Triticum turgidum ssp durum. Ces deux blés sont tétraploïdes (4 copies des chromosomes) alors que le blé tendre est héxaploïde (6 copies de chromosomes) suite à un croisement entre un Triticum turgidum et une graminée sauvage (Aegilops). La demande était de trouver des itinéraires techniques adaptés à la conduite de ces blés pour un débouché en pâtes alimentaires. Les deux premières années d’essai ont pu montrer que le Poulard d’Auvergne était un bon candidat pour la transformation en pâtes alimentaires, mais que son point faible était sa tenue de tige, il est en effet régulièrement sujet à la verse. L’essai de cette année avait pour but principal d’étudier différents mélange de blés Poulards afin d’avoir des blés satisfaisants aussi bien pour les aspects transformation qu’agronomique.

Les rapports d’essais présentent les résultats d’essais variété sur blé dur. Les essais ont été réalisés sur trois ans de 2008 à 2010. Les variétés ont été évaluées sur leurs composantes de rendement, leur profil sanitaire et leur capacité à concurrencer les adventices.

Les rapports d’essais présentent les évaluations variétales qui ont été réalisées sur blé tendre de 2002 à 2020. Jusqu’en 2017 les évaluations ont été réalisées en conduite avec et sans fertilisation. L’abandon de la modalité fertilisation fait suite à une série d’essais qui montrent que la fertilisation n’est pas rentable en Occitanie.

Les variétés ont été évaluées sur leur composantes du rendements mais aussi sur leur profil sanitaire et leur capacité à être concurrentielles vis à vis des adventices. Les variétés ont été évaluées sur 2 années minimum et 3 au maximum.

Le projet SOLIBAM (Strategies for Organic and Low-input Integrated Breeding and Management) est un projet Européen coordonné par l’INRA avait pour objectif principal de développer la qualité, la diversité et la performance des cultures en agriculture biologique ou en situation de bas niveaux d’intrants. Il s’agit d’un programme de sélection variétale intégrant les pratiques agronomiques. Pour ce programme le CREABio travail en partenariat avec la commission grandes cultures de l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB).

Dans le cadre de ce programme, le CREABio avait pour mission d’évaluer 4 génotypes différents dans diverses conditions de milieu. Les variétés seront évalués vis-à-vis : de leur cycle végétatif (apparition des différents stades), de leur compétitivité vis-à-vis des adventices et de leurs performances agronomiques (tolérance aux maladies, composantes du rendement, rendement, teneur en protéine et alvéographe de Chopin).

Un premier projet portant sur la concurrence aux adventices par des variétés de blés a été conduit sur les années 2007 à 2009. Ce premier projet a pu montrer qu’il existait des différences de compétitivité entre variétés de blés, et que ce pouvoir compétitif était lié : aux densités de blé levés, à la couverture du sol et à la hauteur des blés (article de synthèse et autres documents disponible sur le site de l’ITAB à l’adresse  : http://www.itab.asso.fr/programmes/FSOV.php).
Suite à ce premier programme, et compte tenu du fait que différents aspects liés aux phénotypes des blés sur la concurrence aux adventices devaient être clarifiés, un nouveau projet a été retenu par le Fonds de Soutient à l’Obtention Végétale (FSOV) pour la période 2013-2015. Ce projet a été coordonné par l’ITAB et l’unité expérimentale de l’INRA Epoisses, et regroupe différents partenaires : INRA de Rennes, ARVALIS institut du végétal, CREAB MP, FDGEDA du Cher, Agrobio Poitou-Charentes, les Ets Lemaires Deffontaines, Saaten Union Recherche SAS et le GEVES.
L’objectif du projet aura été de (i) identifier et quantifier les caractères phénotypiques explicatifs des différences de compétition vis-à-vis des adventices entre variétés de blés (plantes levées, port, pouvoir couvrant, hauteur, biomasse …) et (ii) fournir une méthode d’appréciation de ce pouvoir concurrentiel aux sélectionneurs, au GEVES et aux prescripteurs.

Ainsi trois essais ont été menés de 2013 a 2015 par le CREABio.