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Compte-rendu

Formation au travail du métal : Auto construction d’un poulailler déplaçable

ATELIER PAYSAN – PARTENARIAT BIOS DU GERS

Du 14 au 18 décembre 2020 à MONTAUT-LES-CRENEAUX (32)

Objectif(s) de la formation :
• Être capable de construire, entretenir et adapter son matériel.
• Se réapproprier les bases des outils et des techniques de la mécanique agricole.
• Être acteur dans la construction collective d’un poulailler de poules pondeuses.

Déroulé :

JOUR 1 : Démarrage du chantier, consignes de sécurité et découpe des pièces !

JOUR 2 : Finissez la découpe et tout le monde à son poste pour la soudure !

JOUR 3 : Un point sur le forage avant de souder les cadres… les murs et soutiens des
cabanes prennent formes !

JOUR 4 : Les structures métalliques se forment, ça va barder… !

JOUR 5 : Assemblage des modules !

L’œuf biologique est un des produits les plus consommés en bio par les français, et dont la demande ne cesse d’augmenter. Il est aujourd’hui considéré comme un produit d’appel pour la filière et les nombreuses controverses de systèmes en cage ne devraient qu’accentuer la croissance progressive des effectifs de pondeuses bios.
Cette fiche vous donne quelques éléments clés pour créer un atelier de poules pondeuses bio et fermier sur votre ferme, atelier complémentaire qui pourra permettre de valoriser une production céréalière, conforter une stratégie de vente directe ou enrichir une production maraichère.

Contenu :

  • Choix du système de production
  • Origine des animaux
  • Habitat et parcours
  • Alimentation
  • Santé animale

Synthèse du diagnostic territorial réalisé en 2021 sur les filières bovines et ovines de l’Est-pyrénéen par BioOccitanie, le Biocivam de l’Aude, Bio Ariège-Garonne et le GAB des Hautes-Pyrénées, en partenariat avec l’INRAe, le CIVAM 66, BLE et le CIVAM Bio Béarn. Etude financée par le Commissariat de Massif.

Suite consultable dans le Mag de la Bio n°20 – Déc 2021, pp 10 – 14.

La région Pyrénéenne est assez singulière. D’un coté un massif montagneux avec des estives et majoritairement des élevages bovins et ovins transhumants, de l’autre des zones de plaines ou de coteaux fertiles propices aux grandes cultures mais où il ne reste presque plus aucun animal, résultat de décennies de spécialisation progressive de l’agriculture.

Dans ce contexte, des dynamiques entre éleveurs et céréaliers voient le jour, des partenariats où tout le monde est gagnant : les uns gagnent
en autonomie, les autres voient les taux de matière organique de leurs sols réaugmenter et peuvent remettre de la diversité dans leurs rotations.

L’objectif de cette fiche, réalisée grâce à la coopération entre le GAB 65 et le GIEE Agrivaleur, est d’identifier quelques enjeux existants autour de ce retour des animaux dans les plaines céréalières.

 

Le développement des filières bios (de la production à la commercialisation en passant par l’accompagnement technique
et économique) ne pourra se faire sans outils d’abattage et de
transformation. Les éleveurs bios doivent répondre à la demande
sociétale de filière traçable et de qualité, mais doivent également
être en cohérence avec les valeurs fondatrices de l’agriculture biologique
inscrites dans le cahier des charges européen en prévoyant de réduire la
souffrance animale au strict minimum, y compris pour l’abattage.
Le développement de solutions d’abattage mobile rattachées aux
abattoirs existants permettrait d’apporter des solutions aux enjeux
de centaines d’éleveurs bios répartis sur toute la région Occitanie, et
de leur permettre de répondre aux attentes des consommateurs avec
l’ensemble des acteurs de la filière
.

Cette synthèse propose des éléments de réponse à ces objectifs. Elle rend compte d’un travail d’état des lieux des initiatives d’abattage mobile en Occitanie, entrepris en 2021 par différents groupements bio de la région : le GAB 65, les Bios du Gers, Bio Ariège-Garonne, le Bio CIVAM de l’Aude, l’Apaba et Bio 46. Ce travail a été réalisé pour répondre à 3 objectifs :
– Dr
esser un état des lieux des dynamiques d’abattage mobile dans la région ;
– Identifier les
possibilités, les freins et les leviers de réussite dans le développement de ces projets ;
Fournir un cadre d’échange et de mutualisation pour réfléchir aux stratégies d’accompagnement et de coopération à l’échelle régionale.