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L’objectif de ces essais était de tester l’efficacité au champ de produits pour lutter contre la rouille de la féverole. Ne disposant pas de méthode de notation permettant d’évaluer l’intensité des attaques de rouille comme il en existe pour les céréales à pailles, l’efficacité a été appréciée par l’étude des composantes du rendement, et du rendement des différentes modalités.

L’utilisation du sarrasin était en plein essor dans la région Occitanie et aucune référence n’existait sur la conduite de la culture dans la région. La conduite du sarrasin est complexe car c’est une culture à cycle court et de type non déterminé. Ainsi un semis trop précoce peut engendrer des problèmes de reverdissement en été, et un semis trop tardif peut limiter la levée de la culture. L’objectif de l’essai était donc de pouvoir fournir des conseils pour l’itinéraire technique du sarrasin en termes de dates et densités de semis ainsi qu’étudier l’interaction entre ces deux éléments de l’itinéraire technique du sarrasin.

La culture du pois chiche, qui se développe bien sur les sols caillouteux et secs, présente de nombreux intérêts agronomiques. C’est une culture peu exigeante et elle permet de dégager pour l’agriculteur, notamment en agriculture biologique, des marges conséquentes [1] avec des coûts de revente importants [2]. Il n’existait avant ces essais aucune référence régionale sur les itinéraires technique du pois chiche d’où une nécessité de produire des expérimentations pour aider les agriculteurs à optimiser leur production en AB.

[1] Chambre d’agriculture du Gers. Les références technico-économiques sur le Gers. 2016

[2] Sud&Bio. Filière Grandes Cultures LR. 2012.

Ces essais avaient pour objectif de tester des itinéraires techniques différents de faux semis en agriculture biologique, pour étudier leurs influences sur le développement des adventices en végétation et sur les performances des cultures.

Le document fait la synthèse d’une série d’essais sur les itinéraires techniques pour la maitrise de l’enherbement sur blé tendre d’hiver. Les essais ont comparés la possibilité de semer en double écartement avec ou sans passage de herse étrille ou de bineuse. Les résultats suggèrent que les semis en écartement plus importants sont adaptés surtout pour des situations où la flore adventice est problématique. En effet, les travaux du sol ont un impact sur la culture et potentiellement sur le rendement.

Les différents rapports, dont le dernier a été émis en 2019 traitent de la gestion de la folle avoine. Les essais ont visés dans un premier tant a mieux comprendre la biologique de la folle avoine et les techniques de gestion, en vue de mieux lutter contre elle. La dernière série d’essai mis en place a travailler sur des combinaisons de pratiquer pour contenir la folle avoine.

L’objectif de cet essai était de repérer des critères permettant de mettre en place une méthode simple pour apprécier le pouvoir concurrentiel des blés. Cette méthode aboutie, elle a servi dans le cadre d’une démarche de sélection de variétés adaptées à l’agriculture biologique et de définir un cahier des charges pour une inscription des variétés spécifique à l’AB. Cet essai a permis également de vérifier le pouvoir concurrentiel de différentes variétés de blé présentant des phénotypes divers.

Le CREABio travaille depuis de nombreuses années sur l’effet des fertilisants organiques du commerce. Les différents essais conduits précédemment ont permis de préciser la dose totale à apporter (comprise entre 80 et 100 unités d’azote/ha selon les reliquats en sortie d’hiver) ; de tester la date d’apport et le fractionnement (meilleur compromis avec un apport unique au stade épi 1 cm) ; et de comparer l’efficacité de différents fertilisants.

Toutefois, malgré une variation interannuelle très importante (de 5% à 45% d’efficacité) l’efficacité des fertilisants restent faible avec une moyenne générale de l’ordre de 26% sur les 5 dernières années (article Alter Agri n°134, nov-déc 2015, pp13-17). Le CREABio avait décidé de tester des moyens permettant d’augmenter l’efficacité des fertilisants. La 1ère hypothèse testée, est que l’enfouissement du fertilisant permettrai d’augmenter son efficacité, c’est l’objet de l’essai mis en place durant cette campagne. Un premier essai avait été mené en 2004 puis reconduit pour une nouvelle série d’essais en 2015. Cet essai a été conduit pour sa dernière année en 2017.

Pendant de nombreuses années, différents fertilisants ont été évalués par le CREABio pour fertiliser le blé tendre d’hiver (derniers essais en 2017). Les résultats de ces essais ont montré un effet de cette fertilisation sur le rendement (non systématique) et sur la teneur en protéines du grain. En revanche, compte tenu du cout des matières fertilisantes, la rentabilité de l’apport n’est pas au rendez vous. En cause, une dépendance du climat pour la minéralisation du produit organique, un effet qui favorise les adventices présentes mais surtout un cout élevé de la fertilisation alors que les CAU montre une efficacité de la fertilisation modérée sur l’alimentation du blé.

La synthèse des essais présentée ici s’arrête en 2012 mais les conclusions sont encore valables mêmes sur les essais menés plus récemment.

Le but des essais était de tester le comportement en agrobiologie de variétés de triticale, pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.

L’essai a été mis en place sur 3 années, de 2018 à 2020, dans le Gers sur les parcelles d’un producteur à Lussan (32270) sur des sols argilo-calcaires. Les deux premières années, l’essai a été mis en place sur des parcelles de la vallée du Gers au sol profond. La troisième et dernière année, l’essai a été mis en place sur une parcelle de coteau relativement pentue.

Les résultats des essais n’ont pas démontré d’effets significatifs de la variété, de part des difficulté a réussir des levées homogènes mais aussi par une réponse du tournesol importante au variations de sol très locales. Cela suggère donc que le facteur variété est moins important que la maitrise de l’itinéraire technique du tournesol en particulier sur la  levée (risque d’étalement des levées selon climatologie et risque important de prédation des limaces et oiseaux sur plantules).