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J’ai commencé à convertir mon exploitation en agriculture biologique en 2010. Suite à ce changement, j’ai cherché à reconcevoir mon système de culture en mettant en œuvre
des techniques autres que le désherbage chimique pour la gestion des adventices sur mes parcelles. Au début de ma conversion, je pratiquais le labour et j’apportais des engrais organiques. Au fil des années, j’ai commencé à voir apparaître des problèmes d’érosion de mon sol et de plus en plus d’adventices, en particulier des chardons et des folle-avoine.
J’ai alors réfléchis à un autre système de rotation.

Mes objectifs sont de maintenir mon système à un bas niveau d’intrant, sans fertilisation ni élevage et de tendre le plus possible vers un système de culture conduit en agriculture biologique de conservation. Aujourd’hui à l’échelle du système, cela se traduit par une couverture maximale des sols par les espèces et engrais verts les plus judicieux et un travail superficiel des sols. Le fait de mettre en place ce type de système bas intrant permet également de réduire le développement des adventices estivales dans mes parcelles.

En route vers l’ABC (Agriculture Biologique de Conservation)…

Le groupe des Bios du Gers connait un nouveau souffle depuis 2021 avec le renouvellement de ses membres suite à plusieurs départ à la retraite des pionniers. Le nouveau groupe est bien équilibré avec des nouveaux installés, des nouveaux bios et des agriculteurs ayant un recul de plus de 20 ans en AB (4 pionniers). Parmi les nouveaux bios, certains ont une solide expérience sur les couverts végétaux ou les biostimulants en agriculture conventionnelle qui intéresse les autres tandis que les anciens bios peuvent partager des itinéraires éprouvés en AB. Les contextes pédoclimatiques du groupe sont variés (plaines boulbènes irriguée, coteaux argilo-calcaires en sec, parfois sur une même exploitation). Si les solutions apportées sont différentes, tous ont un objectif commun: améliorer la fertilité de leur sol avec des systèmes bas intrants, et ce notamment par la mise en place de pratiques dites de l’A.B.C. Les agriculteurs s’intéressent notamment aux techniques sans labour (TCS), couverture maximale des sols, amélioration de la fertilité des sols et de la diversité cultivée. Le principal enjeu est notamment a mise en place de références sur la gestion mécanique des couverts végétaux en AB sans labour et sur les rotations en systèmes bas intrants.

La germination des graines est directement corrélée
avec la température et l’humidité du sol. L’idéal est de
semer en sortie d’été/début d’automne, afin de
profiter de la chaleur des sols accumulée durant l’été.
La plupart des groupes GIEE et Dephy sèment juste
après les vendanges. L’objectif est de positionner le
semis juste avant une pluie, pour que l’eau profite au
semis, et moins au stock de graines adventices
éventuellement présent dans le sol. A ce titre, une
erreur fréquente est de semer après une pluie, et de
voir les adventices prendre le dessus sur les espèces
semées.

Augmentation de la fertilité minérale du sol via la capacité du couvert à restituer des éléments nutritifs au sol pour l’arbre et la vigne (azote assimilable, potasse et phosphore).
Amélioration de la structure et du fonctionnement de la matière organique des sols = contribution du couvert à la structure et à la vie du sol
Meilleure stabilité du sol = capacité du couvert à limiter l’érosion.
Augmentation de la capacité de rétention en eau = capacité du couvert à maintenir un sol frais et humide et à améliorer l’infiltration de l’eau.
Augmentation de la portance du sol = capacité du couvert à permettre des passages en tracteur plus rapidement après une pluie
Limitation du développement des adventices et réduction du nombre de passage dans l’inter-rang = capacité du couvert à prendre le dessus sur les adventices.
Propriétés nématicides et nématifuges
Propriétés mellifères = capacité du couvert à accueillir des abeilles
Limitation de la pression ravageur = capacité du couvert à ramener de la biodiversitéet des auxiliaires de cultures

Compte-rendu

Formation au travail du métal : Auto construction d’un poulailler déplaçable

ATELIER PAYSAN – PARTENARIAT BIOS DU GERS

Du 14 au 18 décembre 2020 à MONTAUT-LES-CRENEAUX (32)

Objectif(s) de la formation :
• Être capable de construire, entretenir et adapter son matériel.
• Se réapproprier les bases des outils et des techniques de la mécanique agricole.
• Être acteur dans la construction collective d’un poulailler de poules pondeuses.

Déroulé :

JOUR 1 : Démarrage du chantier, consignes de sécurité et découpe des pièces !

JOUR 2 : Finissez la découpe et tout le monde à son poste pour la soudure !

JOUR 3 : Un point sur le forage avant de souder les cadres… les murs et soutiens des
cabanes prennent formes !

JOUR 4 : Les structures métalliques se forment, ça va barder… !

JOUR 5 : Assemblage des modules !

L’œuf biologique est un des produits les plus consommés en bio par les français, et dont la demande ne cesse d’augmenter. Il est aujourd’hui considéré comme un produit d’appel pour la filière et les nombreuses controverses de systèmes en cage ne devraient qu’accentuer la croissance progressive des effectifs de pondeuses bios.
Cette fiche vous donne quelques éléments clés pour créer un atelier de poules pondeuses bio et fermier sur votre ferme, atelier complémentaire qui pourra permettre de valoriser une production céréalière, conforter une stratégie de vente directe ou enrichir une production maraichère.

Contenu :

  • Choix du système de production
  • Origine des animaux
  • Habitat et parcours
  • Alimentation
  • Santé animale

Fiche technique sur le soja

 

  • Place dans la rotation
  • Choix de la parcelle
  • Préparation du sol
  • Choix variétal
  • Semis
  • Inoculation
  • Désherbage mécanique
  • Irrigation
  • Fertilisation et fertilité
  • Maladies et ravageurs
  • Récolte, stockage et vente

Fiche technique sur le tournesol

 

  • Place dans la rotation
  • Choix de la parcelle
  • Préparation du sol
  • Choix variétal
  • Semis
  • Désherbage mécanique
  • Irrigation
  • Fertilisation et fertilité
  • Maladies et ravageurs
  • Récolte, stockage et vente

 

 

 

L’actualité climatique et l’érosion des sols démontrent l’urgence à capitaliser sur les cultures préservant et améliorant les SOLS et la ressource en EAU de nos territoires. Les cultures de demain sont donc pour nous des cultures qui agradent le sol et sa fertilité, qui répondent et préservent la bonne gestion de l’eau (moins consommatrices d’eau, résistance au stress hydrique).
Elles permettent également la plus grande autonomie possible des agriculteurs qui les cultivent en limitant les intrants. En lien avec les problématiques actuelles de souveraineté alimentaire locale, elles sont valorisées en majorité en circuit court, et seront sur les tables de la restauration collective et commerciale demain si chacun les promeut.

Cette fiche prospective traite des « cultures de demain », des cultures préservant et améliorant les sols et la ressource en eau.

  • Les variétés de population : résilientes et adaptées au pédoclimat (focus sur variétés anciennes de blés, maïs, tournesol)
  • Les 3 épeautres : rustiques et riches nutritivement
  • Le chanvre : des atouts écologiques, agronomiques et économiques
  • Le millet : une céréale d’été pleine d’avenir
  • Le sorgho : l’alternative au maïs
  • Des amandiers, des oliviers … ?

Cette fiche traite de l’ABC : l’Agriculture Biologique de Conservation

Définition – Enjeux – Pratiques d’agriculteurs – Freins et leviers

Elle a pour objectif de clarifier ce qu’on appelle l’Agriculture Biologique de Conservation, de (mieux) vous faire connaitre les pratiques associées ainsi que des parcours d’agriculteurs en chemin vers cette agriculture.