Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

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Retrouvez les compte-rendus de la Journée technique amande du 6 février 2024 qui a réuni les acteurs de la filière amande à Avignon.

Organisée par la Chambre régionale d’agriculture PACA et les partenaires du projet LEVEAB « LEver les VErrous à la culture de l’Amandier » en Agriculture Biologique (CASDAR Innovation et partenariat 2020), elle a réuni une centaine de participants en présentiel. D’autres ont assisté à la journée en visioconférence.

Voici les 2 liens possibles à utiliser :

https://rd.agriculture-paca.fr/actualites/toutes-les-actualites/detail-de-lactualite/actualites/journee-amande-du-06-fevrier-2024/

https://rd-agri.fr/detail/PROJET/casdar_projet_20aip1626761

Le Biocivam 11 a été partenaire de ce projet national pendant 3 ans et demie.

Dans l’Aude, les essais menés en vergers d’amandiers concernaient :
– le suivi et les stratégies de lutte contre Eurytoma amygdali
– les stratégies de lutte contre le faux-tigre
– le suivi de couverts végétaux en vergers et de leurs impacts sur la biodiversité animale (ravageurs et auxiliaires) et végétale

Réalisé par les Points Info Bio des Chambres d’Agriculture et de Bio Occitanie, le guide propose 6 fiches utiles aux agriculteurs, aux porteurs de projet, aux conseillers et acteurs du développement agricole. Elles sont également disponibles auprès des Animateurs PIB de vos territoires (retrouvez ici vos contacts de vos Points Infos Bio)

  • Fiche PIB 1- Définition et principes de l’AB
  • Fiche PIB 2 – Règlementation de l’AB
  • Fiche PIB 3 – Principes de Certification et de Contrôle annuel de l’AB
  • Fiche PIB 4 – Éléments essentiels de la Conversion en AB
  • Fiche PIB 5 – Démarches administratives pour la Conversion à l’AB
  • Fiche PIB 6 – Semences et plant

 

La période de conversion correspond à la phase de transition entre l’agriculture conventionnelle et la possibilité de commercialiser ses produits sous l’appellation “agriculture biologique”.
Dès le départ, l’agriculteur applique les règles du cahier des charges de l’AB mais ne peut pas valoriser ses productions au prix du marché bio.
La conversion est une période délicate, à la fois techniquement (apprentissage de nouvelles pratiques) et économiquement. C’est pourquoi des aides sont attribuées durant cette période.
En effet, ce n’est pas une période transitoire où les producteurs sont autorisés à avoir des pratiques mixtes, à la fois
conventionnelles et biologiques ! Elle ne prend pas en compte d’éventuelles phases précédentes durant lesquelles l’agriculteur aurait adopté des techniques alternatives proches de l’agrobiologie. Il s’agit d’un changement total des pratiques pour respecter le cahier des charges européen de l’AB.

Produire en agriculture biologique, c’est :

  • Une démarche volontaire des agriculteurs
  • S’astreindre à une obligation de moyens par le respect du cahier des charges

Les producteurs engagés en agriculture biologique sont tenus de respecter la réglementation européenne
BIO, modifiée depuis le 30 mai 2018, et constituée de 2 types de textes :

  • Règlement (UE) 2018/848 qui fixe les règles générales pour la production biologique, l’étiquetage, les contrôles et les échanges avec les pays tiers pour l’ensemble des pays européens,
  • Des règlements secondaires fondés sur le règlement européen précédent.

Définition

C’est un système global de gestion agricole et de production alimentaire qui allie les
meilleures pratiques environnementales, la préservation des ressources naturelles,
l’application de normes élevées en matière de bien‐être animal et une méthode de
production respectant la préférence des consommateurs à l’égard des produits obtenus.
Règlement (UE) 2018/848.

L’agriculture biologique est un mode de production
agricole qui n’utilise pas de produits chimiques de synthèse ”

Principes

Les plantes doivent être essentiellement nourries par l’écosystème du sol.
La production végétale biologique implique le recours à des pratiques culturales
variées et une utilisation limitée d’engrais et d’amendements.
La production animale est liée au sol, les effluents d’élevage étant utilisés
comme engrais pour la production végétale.

J’ai commencé à convertir mon exploitation en agriculture biologique en 2010. Suite à ce changement, j’ai cherché à reconcevoir mon système de culture en mettant en œuvre
des techniques autres que le désherbage chimique pour la gestion des adventices sur mes parcelles. Au début de ma conversion, je pratiquais le labour et j’apportais des engrais organiques. Au fil des années, j’ai commencé à voir apparaître des problèmes d’érosion de mon sol et de plus en plus d’adventices, en particulier des chardons et des folle-avoine.
J’ai alors réfléchis à un autre système de rotation.

Mes objectifs sont de maintenir mon système à un bas niveau d’intrant, sans fertilisation ni élevage et de tendre le plus possible vers un système de culture conduit en agriculture biologique de conservation. Aujourd’hui à l’échelle du système, cela se traduit par une couverture maximale des sols par les espèces et engrais verts les plus judicieux et un travail superficiel des sols. Le fait de mettre en place ce type de système bas intrant permet également de réduire le développement des adventices estivales dans mes parcelles.

Avec la participation de :

Avec le soutien financier de :

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