Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

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La sélection massale consiste à sélectionner, dans une population hétérogène issue de semences paysannes*, des plantes ou des épis dont les caractéristiques présentent un avantage particulier en lien avec les objectifs de l’agriculteur. Elle peut être positive (sélection des individus d’intérêt) ou négative (suppression des individus indésirables). Par définition, la sélection massale complète les effets induits par la sélection naturelle qui permettent une adaptation de la population au terroir et aux pratiques sans pour autant favoriser les plantes sur des objectifs agronomiques. L’intérêt de pratiquer la sélection massale est donc de reprendre la maitrise sur le processus de sélection en accompagnant l’évolution d’une population dans un sens voulu tout en maintenant un haut niveau de diversité génétique, garant de sa capacité d’adaptation à un environnement changeant. Réalisée de manière méthodique, elle est efficace et facilement applicable à la ferme.

  • Qu’est-ce que la sélection massale ?
  • Comment le blé répond à ce type de sélection ?
  • Comment la mettre en place ?

De plus en plus d’agriculteurs se demandent comment mieux valoriser leurs céréales et se posent la question de la transformation à la ferme. De plus en plus d’artisans souhaitent relocaliser leurs approvisionnements et travailler en direct avec des agriculteurs
producteurs de céréales. La demande en pâtes artisanales bio est aussi en croissance. Ce document a pour objectif de donner quelques éléments clefs pour la conception et la mise en place d’un atelier de transformation et de conditionnement de pâtes à petite échelle.

Le développement des filières bios (de la production à la commercialisation en passant par l’accompagnement technique
et économique) ne pourra se faire sans outils d’abattage et de
transformation. Les éleveurs bios doivent répondre à la demande
sociétale de filière traçable et de qualité, mais doivent également
être en cohérence avec les valeurs fondatrices de l’agriculture biologique
inscrites dans le cahier des charges européen en prévoyant de réduire la
souffrance animale au strict minimum, y compris pour l’abattage.
Le développement de solutions d’abattage mobile rattachées aux
abattoirs existants permettrait d’apporter des solutions aux enjeux
de centaines d’éleveurs bios répartis sur toute la région Occitanie, et
de leur permettre de répondre aux attentes des consommateurs avec
l’ensemble des acteurs de la filière
.

Cette synthèse propose des éléments de réponse à ces objectifs. Elle rend compte d’un travail d’état des lieux des initiatives d’abattage mobile en Occitanie, entrepris en 2021 par différents groupements bio de la région : le GAB 65, les Bios du Gers, Bio Ariège-Garonne, le Bio CIVAM de l’Aude, l’Apaba et Bio 46. Ce travail a été réalisé pour répondre à 3 objectifs :
– Dr
esser un état des lieux des dynamiques d’abattage mobile dans la région ;
– Identifier les
possibilités, les freins et les leviers de réussite dans le développement de ces projets ;
Fournir un cadre d’échange et de mutualisation pour réfléchir aux stratégies d’accompagnement et de coopération à l’échelle régionale.



L’agriculture est, sans aucun doute, parmi les activités humaines, une de celles qui reste le plus directement influencée par le climat, et sera donc particulièrement impacté par les effets du changement climatique.
En première partie, ce document se penche sur le changement climatique dans les Hautes-Pyrénées (ce qui est déjà observable et ce qui nous attend en 2050), et ses impacts sur les différentes cultures présentes sur le département.
Dans un second temps, des leviers d’atténuation et d’adaptation sont présentés, suivi d’un focus sur l’Agriculture Biologique.

La région Pyrénéenne est assez singulière. D’un coté un massif montagneux avec des estives et majoritairement des élevages bovins et ovins transhumants, de l’autre des zones de plaines ou de coteaux fertiles propices aux grandes cultures mais où il ne reste presque plus aucun animal, résultat de décennies de spécialisation progressive de l’agriculture.

Dans ce contexte, des dynamiques entre éleveurs et céréaliers voient le jour, des partenariats où tout le monde est gagnant : les uns gagnent
en autonomie, les autres voient les taux de matière organique de leurs sols réaugmenter et peuvent remettre de la diversité dans leurs rotations.

L’objectif de cette fiche, réalisée grâce à la coopération entre le GAB 65 et le GIEE Agrivaleur, est d’identifier quelques enjeux existants autour de ce retour des animaux dans les plaines céréalières.

 

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