La transhumance inverse, un retour des partenariats « gagnant-gagnant » entre céraliers et éleveurs

La région Pyrénéenne est assez singulière. D’un coté un massif montagneux avec des estives et majoritairement des élevages bovins et ovins transhumants, de l’autre des zones de plaines ou de coteaux fertiles propices aux grandes cultures mais où il ne reste presque plus aucun animal, résultat de décennies de spécialisation progressive de l’agriculture.

Dans ce contexte, des dynamiques entre éleveurs et céréaliers voient le jour, des partenariats où tout le monde est gagnant : les uns gagnent
en autonomie, les autres voient les taux de matière organique de leurs sols réaugmenter et peuvent remettre de la diversité dans leurs rotations.

L’objectif de cette fiche, réalisée grâce à la coopération entre le GAB 65 et le GIEE Agrivaleur, est d’identifier quelques enjeux existants autour de ce retour des animaux dans les plaines céréalières.