Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

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Les défis posés par le parasitisme sont complexes en estive. En effet, des troupeaux aux historiques sanitaires différents s’y retrouvent mélangés et sont confrontés à un milieu exigeant où les soins sont difficiles. De plus, plusieurs études ont démontré un impact négatif des traitements antiparasitaires sur les écosystèmes d’altitude. Ce contexte amène à réfléchir sur la stratégie sanitaire à adopter en collectif : quand choisir d’effectuer un traitement ? Sur quels animaux, à quel moment, avec quelles molécules et quels arrières-effets à la descente d’estive ? Pour les pâtres, comment établir une méthode de suivi en accord avec l’ensemble des éleveurs ?

La sélection massale consiste à sélectionner, dans une population hétérogène issue de semences paysannes*, des plantes ou des épis dont les caractéristiques présentent un avantage particulier en lien avec les objectifs de l’agriculteur. Elle peut être positive (sélection des individus d’intérêt) ou négative (suppression des individus indésirables). Par définition, la sélection massale complète les effets induits par la sélection naturelle qui permettent une adaptation de la population au terroir et aux pratiques sans pour autant favoriser les plantes sur des objectifs agronomiques. L’intérêt de pratiquer la sélection massale est donc de reprendre la maitrise sur le processus de sélection en accompagnant l’évolution d’une population dans un sens voulu tout en maintenant un haut niveau de diversité génétique, garant de sa capacité d’adaptation à un environnement changeant. Réalisée de manière méthodique, elle est efficace et facilement applicable à la ferme.

  • Qu’est-ce que la sélection massale ?
  • Comment le blé répond à ce type de sélection ?
  • Comment la mettre en place ?

La présentation, fait la synthèse de 5 ans d’expérimentation et de suivi de blé tendre population dans le Gers et les Hautes-Pyrénées. Il s’agit d’un travail qui a été piloté par le GAB 65, le CREABio ainsi que les agriculteurs faisant partie du réseau de suivi. Les résultats présentent autant les aspects agronomiques de la production que les aspects économiques (rentabilité de la fertilisation) ou les aspects de transformation du blé tendre meunier paysan.

Ces rapports reprennent les résultats de 4 années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de populations anciennes de blé tendre.
Les essais menés par le CREABio ont été composés de deux parties :
 Un essai analytique à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au
domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont des populations actuellement cultivées en Occitanie
 Un suivi de parcelles d’un réseau de producteurs situé dans le Gers les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne qui est animé par les Bios du Gers et le GAB65

Synthèse du diagnostic territorial réalisé en 2021 sur les filières bovines et ovines de l’Est-pyrénéen par BioOccitanie, le Biocivam de l’Aude, Bio Ariège-Garonne et le GAB des Hautes-Pyrénées, en partenariat avec l’INRAe, le CIVAM 66, BLE et le CIVAM Bio Béarn. Etude financée par le Commissariat de Massif.

Suite consultable dans le Mag de la Bio n°20 – Déc 2021, pp 10 – 14.

L’agriculture est, sans aucun doute, parmi les activités humaines, une de celles qui reste le plus directement influencée par le climat, et sera donc particulièrement impacté par les effets du changement climatique.
En première partie, ce document se penche sur le changement climatique dans les Hautes-Pyrénées (ce qui est déjà observable et ce qui nous attend en 2050), et ses impacts sur les différentes cultures présentes sur le département.
Dans un second temps, des leviers d’atténuation et d’adaptation sont présentés, suivi d’un focus sur l’Agriculture Biologique.

La région Pyrénéenne est assez singulière. D’un coté un massif montagneux avec des estives et majoritairement des élevages bovins et ovins transhumants, de l’autre des zones de plaines ou de coteaux fertiles propices aux grandes cultures mais où il ne reste presque plus aucun animal, résultat de décennies de spécialisation progressive de l’agriculture.

Dans ce contexte, des dynamiques entre éleveurs et céréaliers voient le jour, des partenariats où tout le monde est gagnant : les uns gagnent
en autonomie, les autres voient les taux de matière organique de leurs sols réaugmenter et peuvent remettre de la diversité dans leurs rotations.

L’objectif de cette fiche, réalisée grâce à la coopération entre le GAB 65 et le GIEE Agrivaleur, est d’identifier quelques enjeux existants autour de ce retour des animaux dans les plaines céréalières.

 

Le CREAB MP a répondu depuis 2012 à une sollicitation du GAB 65 qui souhaitait développer une filière locale de pâtes alimentaires. Pour ce faire le GAB 65 a demandé au CREABio de réaliser des tests de variétés de blé Poulard ayant servi à la fabrication de pâtes jusqu’au début du XX siècle. Cet essai est à mettre en lien avec les grandes difficultés que rencontre la filière pour produire du blé dur biologique répondant aux critères de qualité (mitadinage). Le blé Poulard est un blé proche du blé dur, c’est la même espèce mais pas la même sous espèces, le blé Poulard est un Triticum turgidum ssp turgidum et le blé dur est un Triticum turgidum ssp durum. Ces deux blés sont tétraploïdes (4 copies des chromosomes) alors que le blé tendre est héxaploïde (6 copies de chromosomes) suite à un croisement entre un Triticum turgidum et une graminée sauvage (Aegilops). La demande était de trouver des itinéraires techniques adaptés à la conduite de ces blés pour un débouché en pâtes alimentaires. Les deux premières années d’essai ont pu montrer que le Poulard d’Auvergne était un bon candidat pour la transformation en pâtes alimentaires, mais que son point faible était sa tenue de tige, il est en effet régulièrement sujet à la verse. L’essai de cette année avait pour but principal d’étudier différents mélange de blés Poulards afin d’avoir des blés satisfaisants aussi bien pour les aspects transformation qu’agronomique.

Présentation réalisé lors d’un colloque organisé par le GAB 65 en 2014 (AlterAgro). Le but de la présentation était de faire un état des lieux des éléments clefs de décision connus pour piloter les systèmes en AB, que ce soit la rotation, la gestion de l’alimentation azotée des cultures ou la gestion des adventices.

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