Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

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Annexe de l’étude des débouchés demi-gros en légumes biologiques réalisée pour la Communauté de Communes de Mirepoix :

  • Fiches d’une vingtaine d’acteurs du demi-gros en 09/31 (magasins, plateformes logistiques et commerciales, …) : charte d’approvisionnement bio local, mode de fonctionnement, modalités de fixation des prix, procédure de référencement, modalités de livraison, …
  • Exemple de contrat-cadre annuel d’un grossiste
  • Synthèse 2022 du référentiel « Occitanie » de prix au stade demigros
  • Tutoriel pour la création d’une carte en ligne
  • Questionnaire utilisé pour l’enquête auprès des acheteursdistributeurs

23 septembre 2022 :
Un arboriculteur signale des dégâts sur un de ces jeune pommier.
« J’ai un jeune pommier qui est attaqué par un petit insecte et qui donne aux feuilles une belle couleur dorée !
Il n’y a qu’un arbre attaqué. Auriez-vous une idée de ce que c’est ? On m’a dit peut-être des larves de psylle. Préconisation de traitement ? »

La Communauté de Communes du Pays de Mirepoix (CCPM) poursuit un objectif de résilience alimentaire pour son territoire et a mis plusieurs actions en oeuvre dans le cadre du label « Projet Alimentaire Territorial ». C’est dans ce contexte qu’elle a acheté une ferme de 22 hectares qui regroupe un chantier d’insertion, un espace réservé à l’installation de trois maraîchers, et un Espace Test Agricole.
Un Espace Test Agricole est un dispositif innovant permettant à des porteurs de projet de tester la viabilité et vivabilité de leur projet agricole en situation réelle, sur une période définie avant une installation définitive.

C’est dans ce cadre que la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix a confié à Bio Ariège-Garonne la réalisation d’une étude des débouchés demi-gros en légumes biologiques afin d’aider les couvés dans leur recherche de commercialisation.

Le document présente :

  • des définitions (circuits courts, vente directe, demi gros, gros, …) et contexte (état de la production, tendance de consommation, …)*
  • le panorama des débouchés potentiels sur le territoire
  • des conseils pour préparer sa commercialisation et ainsi mettre toutes les chances de son côté et optimiser ses ventes

Vidéo de la table ronde intitulée « Quel avenir pour la polyculture élevage dans le Gers« , qui a eu lieu lors du colloque de l’ABC sur « L’avenir de l’agriculture est-il dans la polyculture-élevage? » organisé par les Bios du Gers en 2022.

Intervenants :

  • Loïc LABIDALLE, animateur élevage aux Bios du Gers
  • Clémentine MEUNIER, doctorante sur la réintroduction de l’élevage à l’INRAe
  • Andreas ROTH, éleveur et administrateur des Bios du Gers
  • Pierre PUJOS, polyculteur-éleveur

Questions posées:

  • Est-il rentable d’introduire un atelier animal sur la ferme ? Quid des ateliers de monogastriques (porcs, volailles, pondeuses) ?
  • Est-ce que l’élevage aujourd’hui est viable sans les aides ?
  • Y’a-t-il un marché pour une viande de qualité ? Comment le marché évolue ? Presque un magasin bio par jour a fermé en 2022. Question de concurrence ?
  • Quelles sont les débouchées en restauration collective ?
  • Comment évolue le temps de travail en introduisant de l’élevage ?
  • Qu’est ce qui coute cher dans l’installation en élevage ?
  • Quelle est la priorité pour développer ou re-développer la polyculture élevage sur le territoire ?

Cette vidéo reprend un des témoignages du colloque de l’ABC intitulé » L’avenir de l’agriculture est-il dans la polyculture-élevage? » organisé par les Bios du Gers en 2022.

Andreas ROTH est un éleveur bovin allaitant dans le Gers (32) et membre du Conseil d’Administration des Bios du Gers. Il propose une autre approche de l’élevage sur le Domaine de Curé, à Panjas.

 

Résumé : Andreas s’est installé en 2002 sur 30ha, avec un élevage de porcs gascons et quelques bovins. Au début, il ne travaillait pas la terre, il s’occupait seulement de l’élevage. Les terres étaient en mauvais état car abandonnées depuis plus de 15 ans. Les boulbènes qui se salissent très vite, d’où le choix du porc gascon qui « nettoient » radicalement les parcelles. Andreas constate vite qu’il y a une forte interaction possible entre les animaux et les terres cultivées. Cependant la mise en pratique est compliquée avec les porcs : les clôtures sont obligatoires et difficiles à mettre en place. Il décide donc d’abandonner les porcs au profit des bovins. En plein air intégral, les animaux deviennent très sauvages et assez vifs. Il opte donc pour un changement de race, la Galway, toute petite vache assez calme, d’origine anglaise et très poilue (permet d’affronter les conditions climatiques rudes). Le rendement de carcasse est inférieur aux blondes, mais les coûts de production aussi. Une fois de plus, la maitrise des couts de production est la clé de voute d’un système autonome et résilient.

Cette vidéo reprend un des témoignages du colloque de l’ABC intitulé « L’avenir de l’agriculture est-il dans la polyculture-élevage? » organisé par les Bios du Gers en 2022.

Pierre Pujos est polyculteur éleveur dans le Gers (32). Il a introduit en 2019 un troupeau ovin dans une ferme céréalière bio de 210 ha de SAU majoritairement en coteaux argilo-calcaires secs.

Résumé : Pierre s’est installé en 1998 sur 210 ha en grandes cultures. Pour ne pas avoir de sol « mort », il a tout de suite mis en place une couverture du sol, un moindre travail du sol, un peu de semis direct. Aucun engrais n’a été apporté sur la ferme depuis 2004. Mais au bout de 20 ans environ, malgré toutes les bonnes pratiques mises en place, les rendements plafonnent, voire baissent. C’est le déclenchement d’une réflexion sur l’introduction de l’élevage. Il fait aussi le calcul que l’atelier culture n’est pas toujours rémunérateur, avec des cultures d’été qui sont déficitaire 4 années sur 5 et des cultures d’hiver 1 année sur 2. Il installe un berger sans terre en plein air et pâture intégral, avec l’objectif qu’il s’occupe de l’atelier élevage entièrement tandis que Pierre reste sur l’atelier cultures. Aujourd’hui, les parcelles en herbe ne produisent toujours pas beaucoup mais elles ne coutent rien (et rapportent des aides plus intéressantes, l’ICHN). Pour Pierre, le troupeau est un outil agronomique. Céréalier avant tout, il cherche à mettre de l’élevage « au service » des céréales. Il fait principalement des cultures pour l’homme et utilise les surfaces restantes pour ses animaux. Environ 30% de la surface est destinée aux animaux, sur les parcelles historiquement moins productives. Ce système s’appuie aussi sur des surfaces extérieures à la ferme. Il pâture notamment 44ha de pruniers voisins sur un système d’entraide. De plus, le troupeau transhume dans les Pyrénées l’été. La particularité de Pierre est qu’il effectue sa transhumance à pied ! 3 semaines de voyage, découpé en petites étapes de 12km, avec des cycles de 3 jours de marche et 1 jour d’arrêt. En montagne, les animaux sont confiés à des bergers. Un petit lot reste dans le Gers : réforme et moutons en croissance (engraissement des moutons, pas des agneaux). Les brebis sont très adaptées aux milieux secs si la surface est suffisante (et avec race rustique : tarasconnaise). Le troupeau créé des échanges avec les voisins qui lui proposent régulièrement des surfaces pâturables.

Avec la participation de :

Avec le soutien financier de :

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