Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

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Pendant de nombreuses années le CREABio a mis en place de nombreux essais variétés sur le soja avec et sans irrigation. Le but de ces essais, parfois menés uniquement sans irrigation étaient de déterminer d’une part les critères physiologiques de la performance sans irrigation et d’autres part de trouver des variétés de soja tolérantes à la conduite sans irrigation. Actuellement plusieurs critères explicatifs de la tolérance ont été identifié pour le sud ouest:

  • la hauteur d’insertion de la première gousse
  • La précocité variétale (avantage aux variétés tardives)

Néanmoins ces critères seuls ne permettent pas de prédire le comportement des variétés sans irrigation. L’évaluation spécifiquement sans irrigation est donc nécessaire pour trouver des variétés adapté a ce type de conduite.

Ce rapport présente les résultats de deux années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de variétés d’orges brassicoles.
Les résultats des campagne 2020-2021 et 2021-2022 seront détaillés. Les rapports sont disponibles sur le site de la structure www.creabio.org.
Les essais menés par le CREABio consistent en des essais analytiques à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont implantées de façon homogènes des populations.

Ici sont regroupé l’ensemble des rapports de suivi du site expérimental de la Hourre. Ce suivi long terme encore en cours aujourd’hui vise a étudier un système de grandes cultures en AB dans le temps afin de déterminer la durabilité des pratiques mis en œuvre. Il s’agit d’un domaine de 55 ha dont la gestion est assurée par le lycée agricole de Beaulieu et le suivi par le CREABio. Ce suivi est autant un suivi des cultures ( prélèvement de biomasse, estimation des rendements) que du sol (analyses de sols quinquennales et en routine pour les reliquats azotés).

Un rapport est émis chaque année et régulièrement, approximativement tous les 5 ans, un stage ingénieur capitalise les résultats obtenus. Chaque stage est orienté sur une thématique différente.

 

La présentation, fait la synthèse de 5 ans d’expérimentation et de suivi de blé tendre population dans le Gers et les Hautes-Pyrénées. Il s’agit d’un travail qui a été piloté par le GAB 65, le CREABio ainsi que les agriculteurs faisant partie du réseau de suivi. Les résultats présentent autant les aspects agronomiques de la production que les aspects économiques (rentabilité de la fertilisation) ou les aspects de transformation du blé tendre meunier paysan.

En route vers l’ABC (Agriculture Biologique de Conservation)…

Le groupe des Bios du Gers connait un nouveau souffle depuis 2021 avec le renouvellement de ses membres suite à plusieurs départ à la retraite des pionniers. Le nouveau groupe est bien équilibré avec des nouveaux installés, des nouveaux bios et des agriculteurs ayant un recul de plus de 20 ans en AB (4 pionniers). Parmi les nouveaux bios, certains ont une solide expérience sur les couverts végétaux ou les biostimulants en agriculture conventionnelle qui intéresse les autres tandis que les anciens bios peuvent partager des itinéraires éprouvés en AB. Les contextes pédoclimatiques du groupe sont variés (plaines boulbènes irriguée, coteaux argilo-calcaires en sec, parfois sur une même exploitation). Si les solutions apportées sont différentes, tous ont un objectif commun: améliorer la fertilité de leur sol avec des systèmes bas intrants, et ce notamment par la mise en place de pratiques dites de l’A.B.C. Les agriculteurs s’intéressent notamment aux techniques sans labour (TCS), couverture maximale des sols, amélioration de la fertilité des sols et de la diversité cultivée. Le principal enjeu est notamment a mise en place de références sur la gestion mécanique des couverts végétaux en AB sans labour et sur les rotations en systèmes bas intrants.

La punaise verte, Nezara viridula, cause d’importants dégâts sur plusieurs cultures estivales: aubergines, tomates, poivrons, etc. Les producteurs d’aubergines sont particulièrement impactés car cette punaise pique les boutons floraux et les apex, ce qui impacte très négativement le rendement.

En AB, les solutions disponibles sont limitées: les filets insect-proof semblent bien fonctionner mais représentent un investissement conséquent et les traitements insecticides ne sont pas homologués contre les punaises.

La lutte biologique grâce à des parasitoïdes oophages semble prometteuse mais cette technique est très coûteuse à mettre en œuvre et les taux de parasitisme sont souvent décevants. Plusieurs études ont montré que les plantes relais, en fournissant un habitat et des ressources aux parasitoïdes, permettent d’augmenter significativement la durée de vie de ces auxiliaires et l’efficacité de parasitisme.

Nous avons étudié l’effet de plantes relais (sarrasin) sur l’efficacité de la lutte biologique et les résultats sont prometteurs…

 

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