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Guide de bonnes pratiques pour initier ou s’intégrer dans des filières locales

Les circuits courts alimentaires ne sont pas nouveaux en France mais sont en plein renouvellement depuis la fin des années 1990. Définis officiellement en 2009 comme des modes de vente mobilisant, au plus, un intermédiaire entre producteur et consommateur – quelle que soit la distance géographique -, ils restent surtout pensés pour les fruits et légumes. Leur renouveau, pourtant, concerne aussi les produits
transformés et le secteur des grandes cultures s’inscrit aujourd’hui dans ce mouvement. Longtemps structuré autour des filières longues, des procédés industriels et de l’agriculture intensive, ce secteur s’enrichit en effet de nouvelles filières de proximité, ancrées dans les territoires, valorisant la biodiversité et l’agroécologie: d’un côté, ces filières rapprochent producteurs, transformateurs et consommateurs d’un même territoire, d’une même région ; de l’autre, les produits qui en sont issus sont également souvent commercialisés en circuits courts dans d’autres territoires mais leur origine et leurs fabricants sont dans ce cas bien identifiés par les consommateurs.

L’actualité climatique et l’érosion des sols démontrent l’urgence à capitaliser sur les cultures préservant et améliorant les SOLS et la ressource en EAU de nos territoires. Les cultures de demain sont donc pour nous des cultures qui agradent le sol et sa fertilité, qui répondent et préservent la bonne gestion de l’eau (moins consommatrices d’eau, résistance au stress hydrique).
Elles permettent également la plus grande autonomie possible des agriculteurs qui les cultivent en limitant les intrants. En lien avec les problématiques actuelles de souveraineté alimentaire locale, elles sont valorisées en majorité en circuit court, et seront sur les tables de la restauration collective et commerciale demain si chacun les promeut.

Cette fiche prospective traite des « cultures de demain », des cultures préservant et améliorant les sols et la ressource en eau.

  • Les variétés de population : résilientes et adaptées au pédoclimat (focus sur variétés anciennes de blés, maïs, tournesol)
  • Les 3 épeautres : rustiques et riches nutritivement
  • Le chanvre : des atouts écologiques, agronomiques et économiques
  • Le millet : une céréale d’été pleine d’avenir
  • Le sorgho : l’alternative au maïs
  • Des amandiers, des oliviers … ?