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Le but des essais étaient de tester le comportement en agrobiologie de variétés d’orges d’hiver (orge et escourgeon) pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs rusticités (résistances aux maladies) leurs qualités (poids spécifique) et leurs niveaux de rendement.

L’objectif de ces essais était de mieux définir la variété de féverole à implanter en fonction de la date de semis. Pour ce faire 3 dates de semis seront testées avec différentes variétés :
􀂪 Date 1 : (semis automne classique) prévue dès la fin novembre avec 3 variétés d’hiver : CASTEL, IRENA et Population 32 (type alternatif)
􀂪 Date 2 : (semis hiver tardif, au moins 1 mois après date 1), semis avec 4 variétés, les 3 d’hivers comme ci-dessus + 1 type de printemps (DISCO1)
􀂪 Date 3 : (semis printemps, au moins 1 mois après date 2), avec les mêmes variétés que pour la date 2

Les essais conduits par le CREABio sur les protéagineux biologiques ont été défini dans le cadre du projet CASDAR « Développer les légumineuses à graines en agriculture biologique pour sécuriser les filières animales et diversifier les systèmes de culture » également appelé ProtéAB. Ce projet était composé de trois volets : un premier qui concerne l’estimation des besoins des filières animales ainsi que les potentialités de production ; le deuxième cherche à mieux connaître les facteurs de réussite de la production de légumineuses à graines ainsi que l’étude de ration animale 100% bio, le dernier volet a pour objectif d’évaluer les conséquences économiques et environnementales d’une augmentation des légumineuses dans les assolements. Les essais conduits par le CREABio se situaient dans le 2ème volet, avec la réalisation d’essais sur pois protéagineux (essai variétés, traitement, densité et association), féverole d’hiver (variétés) et soja (variétés). Sont présentés ici les résultats obtenus sur féverole d’hiver dans le cadre d’un essai de choix variétal. L’essai association céréales-protéagineux comme ceux pour les autres espèces font l’objet d’autres rapport.

Le but des essais était de tester le comportement en agrobiologie de 4 variétés de féverole pour leurs caractéristiques agronomiques (précocité à floraison, résistance à la verse), leurs rusticités (résistances aux maladies), leurs niveaux de rendement et leurs teneurs en protéines.

Ces rapports reprennent les résultats de 4 années d’expérimentations menées par le CREABio sur l’évaluation de populations anciennes de blé tendre.
Les essais menés par le CREABio ont été composés de deux parties :
 Un essai analytique à blocs à 3 répétitions conduit en station d’expérimentation au
domaine de la Hourre à Auch dans le Gers dans lequel sont des populations actuellement cultivées en Occitanie
 Un suivi de parcelles d’un réseau de producteurs situé dans le Gers les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne qui est animé par les Bios du Gers et le GAB65

Le CREAB MP a répondu depuis 2012 à une sollicitation du GAB 65 qui souhaitait développer une filière locale de pâtes alimentaires. Pour ce faire le GAB 65 a demandé au CREABio de réaliser des tests de variétés de blé Poulard ayant servi à la fabrication de pâtes jusqu’au début du XX siècle. Cet essai est à mettre en lien avec les grandes difficultés que rencontre la filière pour produire du blé dur biologique répondant aux critères de qualité (mitadinage). Le blé Poulard est un blé proche du blé dur, c’est la même espèce mais pas la même sous espèces, le blé Poulard est un Triticum turgidum ssp turgidum et le blé dur est un Triticum turgidum ssp durum. Ces deux blés sont tétraploïdes (4 copies des chromosomes) alors que le blé tendre est héxaploïde (6 copies de chromosomes) suite à un croisement entre un Triticum turgidum et une graminée sauvage (Aegilops). La demande était de trouver des itinéraires techniques adaptés à la conduite de ces blés pour un débouché en pâtes alimentaires. Les deux premières années d’essai ont pu montrer que le Poulard d’Auvergne était un bon candidat pour la transformation en pâtes alimentaires, mais que son point faible était sa tenue de tige, il est en effet régulièrement sujet à la verse. L’essai de cette année avait pour but principal d’étudier différents mélange de blés Poulards afin d’avoir des blés satisfaisants aussi bien pour les aspects transformation qu’agronomique.

Les rapports d’essais présentent les résultats d’essais variété sur blé dur. Les essais ont été réalisés sur trois ans de 2008 à 2010. Les variétés ont été évaluées sur leurs composantes de rendement, leur profil sanitaire et leur capacité à concurrencer les adventices.

Les rapports d’essais présentent les évaluations variétales qui ont été réalisées sur blé tendre de 2002 à 2020. Jusqu’en 2017 les évaluations ont été réalisées en conduite avec et sans fertilisation. L’abandon de la modalité fertilisation fait suite à une série d’essais qui montrent que la fertilisation n’est pas rentable en Occitanie.

Les variétés ont été évaluées sur leur composantes du rendements mais aussi sur leur profil sanitaire et leur capacité à être concurrentielles vis à vis des adventices. Les variétés ont été évaluées sur 2 années minimum et 3 au maximum.

Le projet SOLIBAM (Strategies for Organic and Low-input Integrated Breeding and Management) est un projet Européen coordonné par l’INRA avait pour objectif principal de développer la qualité, la diversité et la performance des cultures en agriculture biologique ou en situation de bas niveaux d’intrants. Il s’agit d’un programme de sélection variétale intégrant les pratiques agronomiques. Pour ce programme le CREABio travail en partenariat avec la commission grandes cultures de l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB).

Dans le cadre de ce programme, le CREABio avait pour mission d’évaluer 4 génotypes différents dans diverses conditions de milieu. Les variétés seront évalués vis-à-vis : de leur cycle végétatif (apparition des différents stades), de leur compétitivité vis-à-vis des adventices et de leurs performances agronomiques (tolérance aux maladies, composantes du rendement, rendement, teneur en protéine et alvéographe de Chopin).

Un premier projet portant sur la concurrence aux adventices par des variétés de blés a été conduit sur les années 2007 à 2009. Ce premier projet a pu montrer qu’il existait des différences de compétitivité entre variétés de blés, et que ce pouvoir compétitif était lié : aux densités de blé levés, à la couverture du sol et à la hauteur des blés (article de synthèse et autres documents disponible sur le site de l’ITAB à l’adresse  : http://www.itab.asso.fr/programmes/FSOV.php).
Suite à ce premier programme, et compte tenu du fait que différents aspects liés aux phénotypes des blés sur la concurrence aux adventices devaient être clarifiés, un nouveau projet a été retenu par le Fonds de Soutient à l’Obtention Végétale (FSOV) pour la période 2013-2015. Ce projet a été coordonné par l’ITAB et l’unité expérimentale de l’INRA Epoisses, et regroupe différents partenaires : INRA de Rennes, ARVALIS institut du végétal, CREAB MP, FDGEDA du Cher, Agrobio Poitou-Charentes, les Ets Lemaires Deffontaines, Saaten Union Recherche SAS et le GEVES.
L’objectif du projet aura été de (i) identifier et quantifier les caractères phénotypiques explicatifs des différences de compétition vis-à-vis des adventices entre variétés de blés (plantes levées, port, pouvoir couvrant, hauteur, biomasse …) et (ii) fournir une méthode d’appréciation de ce pouvoir concurrentiel aux sélectionneurs, au GEVES et aux prescripteurs.

Ainsi trois essais ont été menés de 2013 a 2015 par le CREABio.

Résultats des essais sur les couverts végétaux:

  • légumineuses prairiales semées sous couvert de blé au printemps
  • associations d’espèces semées en été (septembre)

Lors de chaque essai, il a été regardé les capacités de piégeage des éléments N, P et K. Par ailleurs l’effet de biocontrôle du couvert sur la flore adventice a été évalué par rapport a un témoin non semé et non travaillé.

Sur les derniers essais, l’impact des couverts a été évalué sur le soja qui a succédé.

Les rapports d’essais décrivent les résultats obtenus dans le cadre du projet ECOVAB qui visait notamment à identifier les variétés adaptées à la conduite en association et d’identifier les critère d’association des variétés/espèces. Le but de la série d’essais visait prioritairement la production de blés de qualité meunière même si certaines variétés avaient un profil plus productif que orienté qualité.

La dernière année d’essai, un stage ingénieur a été mis en place pour capitaliser les résultats obtenus sur l’année en cours.