Centre de Ressources Documentaires Bio Occitanie

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Parmi les pistes de recherche d’autonomie alimentaire et donc de résilience, le séchage du foin en grange est une voie pour les fermes du piémont pyrénéen travaillant avec des prairies naturelles. Cette technique permet de réaliser des stocks de fourrage dans des fenêtres météo plus courtes, de faucher un peu plus précocement et d’avoir un foin plus nutritif, permettant de réduire les achats d’aliments concentrés. Ce changement de pratiques n’est pas sans impact sur le cortège floristique des prairies naturelles.

Les défis posés par le parasitisme sont complexes en estive. En effet, des troupeaux aux historiques sanitaires différents s’y retrouvent mélangés et sont confrontés à un milieu exigeant où les soins sont difficiles. De plus, plusieurs études ont démontré un impact négatif des traitements antiparasitaires sur les écosystèmes d’altitude. Ce contexte amène à réfléchir sur la stratégie sanitaire à adopter en collectif : quand choisir d’effectuer un traitement ? Sur quels animaux, à quel moment, avec quelles molécules et quels arrières-effets à la descente d’estive ? Pour les pâtres, comment établir une méthode de suivi en accord avec l’ensemble des éleveurs ?

Retour sur la rencontre technique proposée par Bio Ariège-Garonne suite aux demandes des arboriculteurs et maraîchers de se former pour lutter efficacement contre les campagnols qui causent des pertes de plus en plus préjudiciables. L’intervention d’Alain ROBERT a commencé par un temps sur l’apprentissage de la biologie des taupes et des campagnols, pour avoir la capacité de les piéger
efficacement. En bio, la maitrise de la lutte directe mécanique est indispensable afin de gérer leur prolifération et elle doit être associée à la mise en place de moyens de lutte indirects préventifs pour en maximiser l’efficacité.

Le réseau Pâtur’Ajuste a organisé ses 10 ans cet automne avec l’appui local de Bio Ariège Garonne. Ces 10 ans ont eu la forme de trois journées consécutives de transfert et de diffusion de connaissances et de pratiques innovantes à destination des éleveurs et des techniciens qui les accompagnent. Ces journées ont rassemblé 69 éleveur·euse·s ainsi que 25 technicien·ne·s. Plus de 55% des participants sont venus de l’ex région Midi-Pyrénées. Pour les autres, ils ont traversé les quatre coins de la France (Cotentin, Drôme, Finistère, Gard, Isère, Loire, Maine-et-Loire, etc.). Les échanges ont eu lieu en salle et lors de la visite de 4 fermes d’adhérents à Bio Ariège-Garonne.

Comment accompagner les maraîchers et maraîchères bios dans l’amélioration de la fertilité de leurs sols, selon leurs différentes problématiques de terrain ?

La thématique de la fertilité des sols est un point clé pour la conduite d’un système maraîcher réussi en Agriculture Biologique. L’interdiction d’utiliser des engrais de synthèse pousse les maraîchers et maraîchères à nourrir leurs cultures au moyen d’autres solutions, telles que l’enrichissement des sols en matières organiques, afin qu’ils puissent ensuite restituer les éléments nutritifs aux plantes.
Un nombre croissant de maraîchers et maraîchères engagés en bio font de la fertilité des sols la clé de voûte de leur système de production. Mais tous et toutes ne démarrent pas du même niveau, car les sols sont des milieux très variés, dont les propriétés peuvent beaucoup différer selon leurs caractéristiques.
Depuis le début de l’année 2022, un groupe DEPHY FERME constitué de douze fermes maraîchères bios s’est engagé à tester de nouvelles pratiques agroécologiques sur les départements d’Ariège et de Haute-Garonne autour de différentes thématiques, dont la fertilité des sols. Ce groupe est encadrée par l’animatrice technique de l’association Bio Ariège-Garonne, qui s’occupe de l’accompagnement collectif et individuel de chaque membre du groupe.

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