Guide de bonnes pratiques pour initier ou s’intégrer dans des filières locales
Les circuits courts alimentaires ne sont pas nouveaux en France mais sont en plein renouvellement depuis la fin des années 1990. Définis officiellement en 2009 comme des modes de vente mobilisant, au plus, un intermédiaire entre producteur et consommateur – quelle que soit la distance géographique -, ils restent surtout pensés pour les fruits et légumes. Leur renouveau, pourtant, concerne aussi les produits
transformés et le secteur des grandes cultures s’inscrit aujourd’hui dans ce mouvement. Longtemps structuré autour des filières longues, des procédés industriels et de l’agriculture intensive, ce secteur s’enrichit en effet de nouvelles filières de proximité, ancrées dans les territoires, valorisant la biodiversité et l’agroécologie: d’un côté, ces filières rapprochent producteurs, transformateurs et consommateurs d’un même territoire, d’une même région ; de l’autre, les produits qui en sont issus sont également souvent commercialisés en circuits courts dans d’autres territoires mais leur origine et leurs fabricants sont dans ce cas bien identifiés par les consommateurs.